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De nombreuses études ont récemment fait état de la quantité astronomique engloutie par le minage de Bitcoins. Le compteur du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index indique par exemple une consommation annuelle de 76,9 TWh par an, soit davantage que la consommation totale de l'Autriche. Une étude de 2018 avait calculé que l'usage du Bitcoin avait émis 69 millions de tonnes de CO2 (MtCO2) en 2017 et prévenait que la monnaie virtuelle pourrait à elle seule faire grimper le réchauffement au-delà des 2 °C  d'ici 16 ans.

Ces chiffres catastrophiques auraient toutefois été surévalués, selon une nouvelle étude parue dans Environmental Science and Technology. D'après les calculs des chercheurs, le Bitcoin ne consommerait « que » 31,29 TWh par an pour une empreinte carbone de 17,29 Mt CO2. Alors que les estimations habituelles se basent sur des chiffres globaux par pays, l'étude a analysé la localisation plus précise des fermes de Bitcoins, notamment en Chine. Or, il s'avère que ces dernières sont majoritairement situées dans la province du Sichuan, où l'électricité est principalement produite par les barrages hydroélectriques et non le charbon. De plus, l'impact de la fabrication et du cycle de vie des ordinateurs serait finalement moins important que prévu (à peine 1 % des émissions globales liées au Bitcoin).

La relative désaffection du Bitcoin a de toute façon freiné les ardeurs de beaucoup de « mineurs » pour qui l'opération n'est plus rentable. Restent les grosses « fermes » à minage, qui ont la plupart anticipé la hausse du coût et sont passées aux énergies renouvelables.

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