au sommaire
Si l'intérêt pour le WifiWifi reste un peu en deçà de ce qu'il mérite en France, le reste des pays riches trouve que cette technique de communication sans-fil peu coûteuse est une véritable aubaine.
Ainsi, aux Etats-Unis, une sénatrice californienne, Barbara Boxer, et un sénateur, George Allen, soumettront prochainement un projet de loi auprès du Congrès. La Commission fédérale des communications (FCC) devrait ainsi se voir obligé d'ouvrir davantage de bande de fréquences, afin que de faciliter le déploiement de technologie comme le Wifi 802.11b. La FCC, qui s'attelle déjà à de telles préparations du terrain, devra également établir une sorte de manuel de gestion des ondes pour éviter les interférencesinterférences.
Toujours aux Etats-Unis, mais du côté des fabricants cette fois-ci, Verizon Communications s'apprête à offrir un système de WLan (réseau localréseau local sans-fil) dans la région de Boston. Destiné aux entreprises de petite et moyenne taille, ce service est un test. Si tout se passe bien Verizon entend élargir son champ d'applicationapplication à tous les Etats-Unis. Auprès des PME, le Wifi peut faire valoir un de ses atouts : le faible coût. Un faible coût qui intéresse également Verizon, au niveau de la mise en place notamment.
Autre avantage et de taille, comme le souligne les spécialistes de chez Gartner, "contrairement à la 3G, les réseaux Wifi, les WLan, sont déjà là".
En entrant dans la course au marché des connexions mobilesmobiles, Verizon emboîte le pas à TT-Mobile, qui fournit déjà des accès de ce type dans des cafés et autres lieux publics.
Toutefois, Verisign a un avantage de poids, le projet Rainbow, mené en partenariat avec AT&T Wireless. Cette équipée sauvage embarque également de grands groupes comme IntelIntel, IBMIBM et Nokia. Le but de cet arc-en-ciel sera de développer et de coordonner toute une stratégie de mise en place de point de connexions Wifi.
Si les Etats-Unis restent un des pays phare dans le domaine avec une politique volontariste de la part de l'Etat fédéral et des efforts concédés par l'armée, d'autres pays s'intéressent de très près au Wifi. C'est le cas de la Grande-Bretagne notamment. Depuis quelque temps déjà, le gouvernement britannique est soumis à une forte pressionpression de lobbies qui voudraient voir accroître le nombre de fréquences permettant la mise en place d'un service haut débit.
Aussi, lors de la réunion annuelleannuelle du BroadbandBroadband Stakeholder, Claire Durkin, directrice de la politique haut débit du gouvernement, a-t-elle annoncé que bientôt deux nouvelles fréquences seraient libérées. Parmi les fréquences concernées, devrait se trouver celle des 5 Ghz, qui permet le fonctionnement du Wifi 802.11a, le prochain standard, que l'IEEE Amérique estampillera bientôt de son sceau.
Le but de cette ouverture est, toujours selon Claire Durkin, d'ouvrir un accès universel au réseau, partout sur le territoire britannique.
En France, la réticence face à cette technologie pourrait finir par devenir légendaire, et ce même si l'ART fait quelques efforts concrétisés dernièrement par la mise en ligne d'une FAQ sur le Wifi.
Il reste que l'Hexagone devrait se dépêcher pour ne pas arriver après la bataille et se plaindre d'un retard irrécupérable. Cette fois-ci, il n'aura pas l'excuse du minitel.