Pour lutter contre les effets néfastes pour la santé, l’environnement et le bien-être animal, les alternatives végétales à la viande et au poisson se multiplient comme avec Umiami et ses filets.


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    Lundi 18 mars 2024, Umiami inaugure la toute première usine au monde dédiée à la production à grande échelle d'alternatives végétales aux filets de viande et de poissonpoisson à Duppigheim, en Alsace. Une étape de plus dans le développement de cette société qui entend bien bousculer la consommation mondiale de viande et son impact sur la santé, les animaux et l'environnement. Alors que le secteur prend de l’ampleur après avoir gagné une bataille dans l’utilisation du vocabulaire évoquant la viande, Umiami a mis au point une technologie unique de texturation, modestement appelée « umisation ».

    Recréer le goût et la texture

    Cette innovation permet de recréer avec une grande fidélité le goût et la texturetexture de pièces épaisses et entières de viande ou de poisson, tout en préservant leurs qualités nutritionnelles. « Jusqu'à présent, il n'existait que deux options pour créer des substituts végétaux à la viande, l'extrusionextrusion sèche pour les produits hachés tels que les saucisses, ou l'extrusion humide pour les émincés, cependant, aucune technologie ne permettait de créer des morceaux entiers de viande analogue, épais et fibreuxfibreux », explique l'entreprise. Grâce à l'umisation, elle propose le Umiami Chicken Fillet, qui contient moins de 10 ingrédients, exempts d'agents texturants ou d'additifs sujets à controverse, à plus de 20 % de teneur en protéinesprotéines et Nutri-Score A.

    Umiami a mis au point une technologie de texturation, appelée « umisation ». © Umiami

    Contribuer au changement à grande échelle

    Selon Umiami, « passer de la viande animale à des alternatives végétales peut offrir des avantages pour la santé tout en ayant un impact positif sur le changement climatiquechangement climatique et le bien-être des animaux. Grâce à notre offre, nous aidons concrètement les individus à prendre conscience des conséquences négatives de leur consommation. Nous avons pour ambition de bousculer les codes de l'industrie de l'agroalimentaire en contribuant au changement à grande échelle ».

    En effet, selon une nouvelle étude publiée par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agricultureagriculture (FAOFAO), 14,5 % des gaz à effet de serregaz à effet de serre d'origine anthropique du monde sont causés par l'élevage. « L’Atlas de la viande » publié par la Fondation allemande Heinrich-Böll, indique que la consommation de viande a doublé en vingt ans sur la planète.