Les mammites, maladies inflammatoires des mamelles des vaches sont très néfastes pour l'industrie bovine.

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Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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Aux Etats-Unis, les pertes annuelles en animaux et en lait sont estimées à 2 milliards de dollars. Les programmes de contrôles actuels incluent des mesures d'hygiène, une bonne alimentation (en particulier vitamine E et sélénium) le diagnostic précoce, l'isolement ou la réforme des vaches atteintes et des traitements dont les antibiotiques. Cependant, les traitements conventionnels aux antibiotiques sont très coûteux (environ 45 millions de dollars par an aux Etats-Unis) et sont remis en cause en raison des contaminations environnementales et de l'émergence de résistances bactériennes.

Des chercheurs du Bovine Functionale Genomics Laboratory de l'USDA à Beltsville (MD) ont mis au point un nouveau traitement de prévention de la mammite à base d'un polysaccharide de levure nommé Poly-x. Ce polysaccharide issu des parois cellulaires de certaines levures jouerait le rôle d'un signal mobilisant le système immunitaire de la vache qui produirait alors des globules blancs.

L'injection de ce produit dans les mamelles de vaches taries réduit le risque de mammites lors de la lactation suivante par rapport à des vaches traitées aux antibiotiques.

Ce nouveau traitement présente le double avantage d'être plus efficace, plus économique (12 fois moins cher que les antibiotiques) et plus respectueux de l'environnement (absence de résidus) que les antibiotiques. Il devrait pouvoir être utilisé dans les élevages conventionnels mais aussi dans les élevages biologiques où l'utilisation d'antibiotiques est très règlementée.

Par Claire Notin