Le 17 mars 2020, face à la pandémie de Covid-19, la France s’immobilise, une torpeur qui dure bien trop longtemps pour beaucoup de Français. Ce contexte économique a contribué à modifier certains comportements usuels : travail à distance, habitudes de consommation, changement d’alimentation… Et chez les jeunes, quelles ont été les conséquences ?
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Période de vie charnière, la jeunesse est synonyme de construction, de socialisation hors du cadre familial, d’insertion dans la vie active tout en y alliant encore quelques moments d’insouciance. Ces étapes vécues pendant les mois de confinement ont nécessité de devoir s’adapter et donc de changer des habitudes au profit de nouvelles attitudes.
Quels impacts ont eu les périodes de confinement sur la vie active des jeunes adultes ?
Conscient des conséquences de la crise de la Covid-19 sur la société et en particulier sur les jeunes adultes, l’Unedic (organisme qui « met en œuvre les règles d'assurance chômage négociées par les partenaires sociaux ») a réalisé une étude permettant de mieux comprendre l’impact de la crise sur le marché du travail. Les jeunes, nouveaux arrivés sur le marché du travail, sont les plus nombreux à exprimer une envie de se reconvertir, bouleversés par les conséquences économiques de la crise sanitaire (49 %, soit 12 points de plus par rapport à l’ensemble des Français).
Mais il est également des start-up qui, malgré cette situation sclérosante, ont recruté à distance via notamment les outils en ligne de visioconférence et ont créé de nouveaux postes, à l’instar de Sokeo, agence de développement web à Marseille, spécialiste de SEO sur le Web. Le télétravail est devenu une habitude et il n’est plus tabou d’y avoir recours, ses bienfaits étant appréciables pour les deux parties, salarié et employeur. L’accessibilité d’Internet pour les travailleurs à domicile s’est donc avérée indispensable pour permettre aux entreprises de prospérer malgré la crise.
En quoi la vie quotidienne et la santé des jeunes adultes ont-t-elle été modifiées ?
Le confinement n'a pas eu seulement un impact sur la santé mentale des jeunes. Si certains jeunes ont mal vécu le confinement avec le sentiment d’être enfermés, la précarité et les difficultés liées à l’emploi ou la vie étriquée en famille, d’autres en ont profité pour modifier leur quotidien. Privés de sport en club ou en salle, c’est dans leur salon qu’ils se sont installés pour pallier ce manque, optant parfois pour l’utilisation du digital et les séances de sport en live dispensées par une horde d’influenceurs.
Mais les difficultés que les jeunes ont rencontré commencent à être répertoriées. Et l'une d'entre elles concernent leur santé physique et leur alimentation. Outre le sport à la maison, la sédentarité a également engendré de nouveaux comportements alimentaires. Selon une étude Ifop, si 57 % des Français ont fait les frais d’une prise de poids indésirable à cause du grignotage et du manque d’activité, 60 % des 18-34 ans interrogés se sont intéressés aux plats faits maison, utilisant Internet comme support entre tutos et applications. L’importance de la gestion du repas a fait surface et pour mieux maîtriser son alimentation, la prise de compléments alimentaires pour maigrir ou pour booster son système immunitaire a été une solution parfois adoptée en complément d’une hygiène de vie saine.
Les confinements ont également modifié les habitudes de communication et de consommation numérique avec l’utilisation accrue de surf multi-écran, appels en visio de groupe ou visionnage de films et de vidéos en streaming, des solutions toujours utilisées post-confinement !
