Vous connaissez les graisses saturées, insaturées, les graisses animales, végétales, d'autres encore qui se nomment oméga 3, oméga 6, mais il existe aussi les graisses trans ou acides gras trans (AGT) et le mot « Trans » ne signifie ni transformé ni transgénique mais qualifie une certaine une géométrie des molécules. Ces graisses sont accusées d'être nocives pour la santé ; elles sont bannies depuis 2003 en Finlande, et désormais interdites aux États-Unis.
au sommaire
De nombreux aliments sont pointés du doigt pour leur teneur excessive en gras et en sucres, tels que les bonbons et confiseries, les céréalescéréales du petit-déjeuner, barres chocolatées qui invitent au grignotage, la panification industrielle et autres produits de l'industrie agro-alimentaire qui, rappelons-le, constitue la première industrie du pays et réalisait, en 2017, un chiffre d'affaires de 180 milliards d'euros par an. La très puissante Association nationale des industries alimentaires (Ania) indique que son secteur a réalisé des progrès techniques pour réduire leur formation dans les aliments et que de nouvelles mesures ont été mises en œuvre pour les quantifier.
Les graisses trans existent en très petites quantités à l'état naturel (dans le lait, les produits laitiers, a viande de ruminants) mais, dans la majorité des cas, ces acidesacides se trouvent dans les produits de l'industrie agro-alimentaire qui utilisent des procédés pour solidifier des matières grasses végétales, appelés hydrogénationhydrogénation partielle. Cela permet d'obtenir des matièresmatières grasses qui ne se liquéfient pas et des conservations plus longues.
Faut-il bannir les graisses trans ?
Les graisses trans se forment lors de l'hydrogénation d'huiles végétales, procédé technologique destiné à améliorer l'aspect des plats commercialisés. En 2005, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a indiqué qu'au-delà de 2 % de l'apport énergétique total d'acides gras trans, le risque de développer une maladie cardiovasculaire augmente, les acides gras favorisent le mauvais cholestérol au détriment du bon cholestérol.
L'Ania rappelle qu'en France, l'industrie alimentaire tente depuis plus de 15 ans de maîtriser le taux d'acides gras trans dans les aliments qu'elle produit. L'association explique que ces chiffres ont conduit les autorités publiques à encourager les industriels à limiter à moins de 1g/100g la teneur en acides gras trans de leur produits.
En France, rien n'oblige les fabricants à indiquer la teneur en acides gras trans mais les AGT peuvent apparaître sous le mot de « graisses partiellement hydrogénées ». L'Ania, puissant lobby, s'est opposée au logo nutritionnel 5 couleurscouleurs Nutri-score qu'elle juge simpliste, de même qu'elle s'est insurgée contre la taxation sur les produits alimentaires salés. Pour vérifier les efforts des industriels, l'Institut français pour la nutrition (IFN) a réalisé un bilan sur plus de 600 produits. Ce bilan a été transmis à la Direction générale de l'alimentation pour actualiser les chiffres de la consommation de ces graisses par les Français. D'après l'Ania, « cette réévaluation devrait montrer que si l'apport était trop élevé pour 5 % des Français il y a 10 ans, il devrait être satisfaisant aujourd'hui ».
Live lycées - Journée des maladies rares
Ciné-débat Live spécial Lycées : posez vos questions sur les Maladies rares !
Les maladies rares ne sont pas si rares. Quelque trois millions de Français sont atteints par une maladie rare connue à ce jour et environ 25 millions de personnes en Europe.
À l'occasion de la journée mondiale des maladies rares, Futura invite des experts à débattre avec vous autour de cette thématique, lors d'un live sur Facebook qui se déroulera le 09 mars à 10h45. Original et gratuit, cet événement 100 % digital vise à sensibiliser les lycéens aux maladies autour du film tiré de la pièce de théâtre Le Tiroir, la vie cachée, qui sera diffusé à cette occasion. À l'issue de ce film inspiré de témoignages réels de personnes concernées par le handicap, interagissez avec : Laurence Faivre, responsable de la filière nationale de santé AnDDI-Rares ; Michèle Auzias, administratrice de l'Alliance Maladies Rares ; Séverine Kuter, scénariste et Productrice ; Sébastien Marqué : Co-scénariste et Réalisateur.