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Avec 62 245 nouveaux cas en France en 2005, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l'homme. Cette même année, il a été à l'origine de 9 202 décès. C'est un cancer à l'évolution lente. Un patient peut ainsi vivre des années en ignorant qu'il est atteint, d'où l'importance d'un dépistage effectif. Car à l'inverse, ce type de cancer peut rapidement devenir agressif. Ce dépistage repose sur la pratique annuelleannuelle du toucher rectal et d'un dosagedosage du PSA (Prostate Specific Antigen) chez les hommes après 50 ans. Il est conseillé dès 45 ans pour les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer prostatique.
Selon la Fédération nationale des Centres de Lutte contre le Cancer, « c'est le cancer d'une glande, donc un adénocarcinomeadénocarcinome. Il naît dans la prostate, parfois en plusieurs points, et gagne l'ensemble de la glande pour s'étendre dans la graisse autour d'elle ». La tumeurtumeur peut ensuite migrer vers la vessievessie, les vésicules séminales, les ganglionsganglions pelviens ou d'autres organes (os, poumonspoumons..)).
Traitement du cancer de la prostate
Le traitement proposé - chirurgiechirurgie et/ou chimiothérapiechimiothérapie et/ou radiothérapieradiothérapie - dépend à la fois de l'extension et de l'agressivité de la tumeur. Dans les formes peu agressives, le taux de guérisonguérison peut atteindre 80%.
Source : Fédération nationale des Centres de lutte contre le Cancer, INCA, 13 mai 2009 ; Canceronet, 14 mai 2009