Grande étape dans la vie d’un nouveau-né, la diversification alimentaire entraîne pour les enfants et leurs parents de nombreux changements à appréhender ensemble, à leur propre rythme. Pourquoi est-ce si important d’introduire de nouveaux aliments à partir de 4, 5 ou 6 mois ? Quelles sont les bonnes pratiques pour que cette nouvelle façon de se nourrir se fasse en douceur ?
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Entre 4 et 6 mois de vie, les besoins des nourrissons évoluent et pour accompagner leur croissance, le lait doit être complété par les premiers fruits et légumes. L’objectif ? Faire progressivement entrer dans le menu de votre tout-petit de nouveaux goûts à travers des aliments solides (toujours mixés, en purée ou en compote) afin de l’amener à ouvrir son palais tout en lui apportant les nutriments dont il a besoin en grandissant. Profitez donc de cette période d’observation et de dégustation et faites découvrir le plaisir des fruits à votre bébé.
À cet âge, le système digestif devient assez mature pour accueillir et digérer ces apports nutritionnels jusque-là inconnus. Mais avant de vous lancer dans cette aventure gastronomique, demandez l’avis de votre pédiatre qui définira avec vous le meilleur moment pour commencer.
Adopter une alimentation plus variée et équilibrée participe aussi au développement du microbiote et du système immunitaire. Une étape cruciale pour réduire le risque de maladies neuropsychiatriques ou de pathologies inflammatoires plus tard.
Que peut-on faire goûter à bébé ?
Cette transition débute par l’ajout d’une purée de légumes au cours du repas. L'organisme belge ONE (Office de la Naissance et de l'enfance) recommande ainsi de commencer doucement : fruit ou légume, cela n'a pas d'importance, l'essentiel étant de présenter au bébé un aliment après l'autre. Carotte, courgette, maïs, potimarron, épinard, haricots verts et petits pois font partie des purées les plus communes. Veillez toutefois à intégrer un aliment à la fois au début afin de laisser le temps à votre enfant de s’éveiller face à ces découvertes, et à ajouter les protéines progressivement plus tard. La diversification reste un changement qui se fait pas à pas.
Par ailleurs, sachez que Santé publique France recommande d’ajouter et de varier des matières grasses dans la préparation (si les pots tout faits ne contiennent pas de matières grasses ajoutées) pour combler les besoins en lipides, selon l’IREPS.
Cette appréhension de produits étrangers va permettre d’expérimenter une consistance, des goûts naturels que votre enfant retrouvera plus tard sous forme d’autres mets et de nouveaux gestes, le biberon étant remplacé par une cuillère adaptée à la bouche et aux gencives des jeunes enfants.
C'est pour cela que c'est important de varier l'alimentation des bébés dès leur plus jeune âge. En sélectionnant une variété de compotes, vous avez l’opportunité de régaler votre enfant avec des saveurs sucrées naturellement (et sans sucres ajoutés). Pomme, banane, fraise, abricot, poire… Autant de possibilités de compléter l’alimentation d’un nourrisson avec des vitamines et des parfums inédits.
Laisser bébé découvrir les aliments
Pour une diversification en douceur et réussie, n’oubliez pas que bébé a besoin d’appréhender ces nouveaux aliments sous toutes les formes. Le goût bien entendu, mais également la texture grâce au toucher avec les doigts et la bouche, l’odorat grâce aux arômes et les couleurs avec un choix varié d’aliments.
Vous constaterez qu’à cet âge déjà, votre enfant aura ses préférences ou pourra se montrer réfractaire à certaines saveurs. Dans ce cas, n’insistez pas et réessayez plus tard, dans un autre contexte peut-être que cette purée sera davantage appréciée !
Enfin, rappelons que le lait reste, même avec l’introduction d’aliments solides, l’élément principal de l’alimentation d’un bébé, qu’il s’agisse de lait maternel ou de lait infantile.
