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    L'alimentation est aujourd'hui à la fois source de plaisir et d'inquiétude. Les messages de santé publique se multiplient pour faire prendre conscience à la population du risque qu'elle représente si elle n'est pas bien gérée. Qu'en est-il de son rapport aux maladies ?

    L'alimentation joue un rôle dans l'apparition et la multiplication des maladies. © TheAngryTeddy, DP 
    L'alimentation joue un rôle dans l'apparition et la multiplication des maladies. © TheAngryTeddy, DP 

    Les nouvelles « épidémies »

    L'« épidémiologie » est l'étude historique des épidémiesépidémies de maladies infectieuses et leur développement à travers les populations humaines mondiales.  

    Ce terme a changé légèrement de sens. Aujourd'hui, cette science est devenue l'étude des fréquences et de la variation des maladies dans une population humaine donnée. Ainsi on peut parler d'« épidémie d'obésité », ou d'« épidémie d'ostéoporose » qui atteint l'Occident. Les fréquences croissantes des diabètesdiabètes, des maladies cardiovasculairesmaladies cardiovasculaires et des cancerscancers inquiètent les épidémiologues, à juste titre.

    On n'ose pas parler officiellement d'« épidémie » en ce qui concerne ces maladies, mais cette idée est dans toutes les têtes des chercheurs, comme ce qui concerne la maladie d’Alzheimer.

    L'alimentation : première variable environnementale

    L'augmentation de fréquence de nombreuses maladies est provoquée par les variations néfastes des facteurs environnementaux.

    L'alimentation est la première variable environnementale. L'alimentation industrialisée qui a permis de nourrir en quantité suffisante l'Occident, a poussé ses habitants à la « surconsommation » alimentaire, en leur faisant oublier la qualité de ce qu'ils ingurgitent.

    Résultat : on mange en trop grande quantité et on ne mange pas de façon adaptée. Et les conséquences se font ressentir physiquement.