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Le mélilot officinal, contre la sensation des jambes lourdes. © F. Le Driant/FloreAlpes.com
Plante annuelleannuelle ou bisannuellebisannuelle, le mélilot officinal est répandu dans toute l'Europe et l'Asie septentrionale. Sa tige cannelée verte le porteporte jusqu'à une hauteur de 30 cm à 90 cm. Ses feuilles sont formées de trois folioles à bords dentés. Jaunes et odorantes, ses fleurs sont disposées en grappes allongées. Quant à son fruit, il prend la forme d'une petite gousse ovoïde, brun jaunâtre.
Les sommités fleuries du mélilot sont récoltées en été, au mois de juillet. Après avoir été mises à sécher dans un endroit aéré, elles pourront être utilisées en infusion, en décoction ou en poudre. Le mélilot entre dans la composition de diverses spécialités veinotoniques, en association avec d'autres plantes comme l'hamamélis ou la myrtille. C'est en effet l'une des principales indications de cette plante, grâce aux coumarines et aux flavonoïdes qu'elle renferme.
Le mélilot officinal, également anticoagulant
En plus de ses propriétés antiœdémateuses, le mélilot peut être utilisé pour apaiser les troubles digestifs : ballonnements, digestion lente. Il serait également très utile en cas de saignement superficiel ou d'irritation oculaireoculaire. Portez à ébullition dans 10 cl d'eau 20 g de fleurs séchées, pendant 15 mn. Après refroidissement, imbibez un linge et appliquez-le à l'endroit souhaité. Des compresses préparées de la même façon permettraient de soulager foulures et contusions.
Sources :
- PhytothérapiePhytothérapie, la santé par les plantes, Vidal Éditeur
- Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ
Phytothérapie
Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.
Bibliographie :
- Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
- L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
- Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015.
- Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
- Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.