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Lors d'études nutritionnelles, les participants sont parfois amenés à répondre à des questionnaires. Sur ce qu'ils mangent, en quelle quantité, à quelle fréquence... Autant de réponses qui sont soumises à leur mémoire et à leur honnêteté. Aux yeuxyeux des scientifiques, il s'agit d'un réel biais. Pouvant conduire leur recherche à des conclusions erronées. Pour pallier ce problème, des chercheurs proposent d'analyser des biomarqueurs présents dans les urines. Ils publient leurs résultats dans American Chemical Society.
Pommes de terrePommes de terre cuites à l'eau. Chips. Frites. Cinq hommes et cinq femmes ont consommé des pommes de terre sous une de ces trois formes durant une semaine. Avant que les chercheurs examinent leur urine. « Nous avons utilisé la spectrométrie de massespectrométrie de masse, une technique analytique qui sépare les substances chimiques par leur masse », dévoile Cristian De Gobba, coauteur de l'étude, « par exemple, la masse du sucresucre est différente de celle de protéinesprotéines ».
Et il est apparu que certaines substances sont plus présentes dans les frites et les chips, par rapport aux pommes de terre cuites à l'eau. Avec un petit bémol toutefois. Les chercheurs n'ont pas encore pu déterminer si ces substances sont spécifiques aux pommes de terre frites à l'huile ou si elles se retrouvent dans d'autres types d'aliments. « À terme, nous espérons être en mesure de mener des recherches améliorées et plus objectives » grâce à cette nouvelle méthode, explique Cristian De Gobba.
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