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9 936. C'est le nombre de substances chimiques différentes recensées dans un seul emballage alimentaire en plastique, d'après les récentes révélations d'une étude de l'Université norvégienne des sciences et de la technologie et publiée dans la revue Environmental Science & Technology. Un chiffre effrayant, surtout lorsqu'on réalise la toxicité de ces molécules pour l'organisme.
De nombreux perturbateurs endocriniens et métaboliques !
Lors de cette étude, 36 emballages plastiquesplastiques provenant de 5 pays différents ont été analysés (les États-Unis, le Royaume-Uni, la Corée du Sud, l'Allemagne et la Norvège). Parmi les 9 936 moléculesmolécules chimiques identifiées, de nombreuses sont classées parmi les perturbateurs endocriniensperturbateurs endocriniens et métaboliques, altérant respectivement la communication hormonale et la production d'énergieénergie par les cellules. De plus, les chercheurs ont identifié 11 combinaisons « molécule chimique-récepteur cellulaire » affectant la transmission des signaux au sein de l'organisme en se liantliant notamment aux récepteurs couplés aux protéines Gprotéines G.
Parmi les molécules chimiques composant les emballages plastiques alimentaires, certains sont accusés de perturber le système endocrinien et le fonctionnement métabolique de l’organisme. © Sergey Ryzhov, Adobe Stock
Malgré les percées scientifiques sur les effets nocifs du plastique sur la santé humaine et environnementale, les emballages alimentaires composés de plastique se multiplient. De (trop) nombreux produits nocifs les composent et il est indispensable de repenser la conception de cette matièrematière sur le plan chimique, mais également l’usage que nous en faisons au quotidien.
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