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Virgil : réseau de lutte contre les résistances aux médicaments antiviraux
Virgil a pour objectif d'organiser la lutte contre la résistancerésistance des virus aux traitements en une structure cohérente sans frontière. Il s'intéresse à 3 maladies majeures en Europe : les hépatites virales B et C et la grippe.
Les hépatites virales chroniques touchent 25 millions de personnes en Europe et sont responsables de 2/3 des cirrhoses et cancers du foie. Environ 50% des patients présentent des résistances aux traitements actuels. La grippe avec ses vaguesvagues épidémiques annuellesannuelles est responsable d'environ 21.000 décès par an en France et 114.000 hospitalisations.
Ce réseau est l'un des réseaux d'excellence du 6ème Programme Cadre de Recherche et de Développement Technologique financé par l'Union Européenne "Science de la vie, génomiquegénomique et biotechnologiebiotechnologie appliquées à la Santé", qui vise à intégrer et renforcer la Recherche Européenne.
Virgil est composé de 55 institutions (60 équipes scientifiques) basées dans 12 pays européens et de 7 entreprises pharmaceutiques ou de biotechnologie. Il bénéficie d'un budget de 9 Millions d'euros attribués par l'Union Européenne sur une période de 4 ans. Le comité directeur de Virgil s'appuie sur un conseil d'administration, un conseil scientifique et des associations de patients. Le réseau est coordonné par Fabien Zoulim, de l'unité Inserm 271 « Virus des hépatites et pathologiespathologies associées » et géré par Jérôme Weinbach, d'Inserm-Transfert, la filiale privée de l'Inserm.
Virgil fonctionne grâce à l'interaction de 7 plates-formes complémentaires : SURVEIL (surveillance des épidémiesépidémies, et essais thérapeutiquesessais thérapeutiques), DRUGPHARM (pharmacologie des médicaments antivirauxantiviraux), CLINVIR (virologie clinique), IMPACT (évaluation des impacts sociaux -morbiditémorbidité et mortalité- des résistances), MODELS (mécanismes des résistances aux antiviraux et évaluation de nouveaux médicaments antiviraux), HOST (études des facteurs de résistance), INNOTECH (innovation et technologie pour le développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques).
Le réseau prévoit d'organiser des formations de chercheurs et des médecins par le biais d'écoles d'été et d'échanges entre laboratoires, ainsi que des sessions de diffusiondiffusion d'information scientifique, y compris à destination du public non spécialiste.
L'ensemble de ces actions coordonnées reposant sur la collaboration des meilleures équipes européennes devrait permettre d'améliorer les traitements antiviraux, de prévenir les échecs thérapeutiques, et de réduire ainsi les complications et la mortalité liée à ces maladies virales.