est grand temps que la Namibie arrête de tuer les otaries à fourrure du Cap, » a déclaré Jason Bell-Leask, Directeur du bureau sud-africain d'IFAW.
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© IFAW
Le gouvernement namibien justifie cet abattage annuel en prétendant que le trop grand nombre d'otaries menace l'industrie de la pêchepêche locale. Or, plusieurs études scientifiques, notamment celles qui émanent du Canada, démontrent que le déclin des réserves de poissonspoissons est essentiellement dû à la surpêchesurpêche, et non à la prédation des phoques et otaries.
Le quota d'otaries pouvant être tuées en Namibie a été augmenté cette année, passant de 5.000 mâles adultes et 65.000 petits au cours de la saisonsaison 2005 à 6.000 mâles adultes et 85.000 petits entre les mois de juillet et novembre 2006.
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L'abattage a déclenché une large indignation et les protestations d'organismes de conservation et de protection animale, ainsi que celle des amis des animaux dans le monde entier.
« L'abattage des otaries en Namibie est inutile et injustifié. Les pouvoirs publics namibiens n'ont pas l'ombre d'une preuve scientifique plausible qui permette de démontrer que ces populations d'otaries ont un impact négatif sur leurs réserves de poisson. En outre, les méthodes utilisées pour tuer les otaries sont d'une cruauté inacceptable et, de l'avis d'IFAW, n'accordent aucune attention aux problèmes de protection animale. IFAW demande instamment au gouvernement namibien de mettre un terme immédiatement à l'abattage des otaries, »a déclaré Bell-Leask.
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« Tous les organismes alarmés par ce massacre effroyable doivent travailler ensemble pour faire pressionpression autant que possible sur le gouvernement namibien afin qu'il arrête cette chasse annuelleannuelle aux otaries. Les associations de protection animale les plus influentes du monde se font l'écho de millions de citoyens qui sont écœurés par ce massacre cruel. Le gouvernement namibien ne devrait pas être autorisé à ignorer cette voix. »
IFAW a commandé une étude scientifique indépendante, qui effectue des recherches sur la situation actuelle des otaries à fourrure du Capotaries à fourrure du Cap en Afrique du Sud. Cette recherche vise à démontrer dans quelle mesure les populations de pinnipèdes sont menacées, notamment par l'industrie de la pêche.