C'est bien connu, les Français aiment manger. Mais entre nourritures terrestres et plaisirs charnels, hommes et femmes sont-ils sur la même longueur d'ondes ? C'est ce qu'a voulu déterminer une étude dont il ressort que, entre faire bonne chère et la chair, le clivage est net. Toutefois, il apparaît aussi que le sexe gourmand réconcilie les protagonistes qui trouvent là un terrain d'entente.
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La nourriture ou le sexe ? Dans ce combat, 36 % des Français ont choisi le camp du plaisir du ventre alors qu'ils sont légèrement moins nombreux à préférer les sensations d'un orgasme (30 %)). C'est ce que rapporte ce jeudi 6 février une étude Ifop menée du 15 au 17 janvier dernier pour le livreur de repas Just Eat auprès d'un échantillon de 1.011 personnes âgées de 18 ans et plus.
Les femmes, quant à elles, sont 48 % à choisir la bonne chère tandis que 43 % des hommes portent les faveurs pour l'autre... chair.
La Saint-Valentin approche et apporte son lot d'études insolites en lien avec le sexe et l'amour. Et la nourriture dans tout cela ? Ingrédient sensuel pour pimenter un ébat, elle peut bel et bien avoir un rapport avec le sujet abordé par Just Eat : 31 % des personnes interrogées ont par exemple déjà dégusté leur plat de façon sexy pour exciter leur partenaire.
La chantilly, un grand classique !
Par ailleurs, 38 % des Français confient avoir déjà utilisé des aliments pour faire l'amour. Une habitude même pour la moitié des jeunes âgés de 25 à 49 ans. Mais, ce n'est pas toujours une affaire gagnante puisque 9 % des sondés avouent avoir déjà vécu une expérience catastrophique : attention à la température du chocolat... Au rayon des produits préférés pour faire l'amour, la chantilly reste incontournable (58 %), devant le champagne (32 %) et le chocolat (30 %). Certains ont de l'imagination et n'hésitent pas à utiliser des bonbons (10 %) ou même... des sushis (3 %).
Mais, il n'y a pas que les couples qui ont le monopole du sexe gourmand. Un Français sur dix a déjà pensé à utiliser un aliment pour assouvir un plaisir solitaire. Nouvelle tendance ? Car 20 % des 18-24 ans y ont déjà eu recours.