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Il y a une semaine, la Chine signalait la présence de deux cas mortels d'une forme de grippe aviaire jamais rencontrée auparavant chez l'être humain, causée par le virus A(H7N9). Depuis, les cas confirmés de la maladie continuent de croître de jour en jour. Samedi 6 avril, l'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé (OMS) comptabilisait 18 malades. Le lendemain, un communiqué faisait état de 3 patients de plus. Au 7 avril donc, les chiffres évoquent 6 décès sur les 21 cas. Parmi ces personnes recensées, douze ont été touchées par des symptômes sévères quand seulement trois n'ont présenté qu'une forme modérée de la maladie.
Tous les patients concernés n'ont manifestement pas été au contact les uns des autres, et les proches de tous les malades sont suivis de près. Il semblerait, à la lumièrelumière des éléments dont on dispose actuellement, qu'il n'y ait pas de transmission du virus d’Homme à Homme. L'OMS et la Chine travaillent main dans la main afin de contrôler au mieux l'épidémie naissante.
Les premières analyses semblent montrer que les inhibiteurs de la neuraminidase (Tamiflu et RelenzaRelenza) sont efficaces contre cette grippe Agrippe A(H7N9). Pour l'heure, en revanche, il n'existe aucun vaccin capable de prévenir l'infection. Malheureusement, il y a fort à parier que de nouvelles annonces de malades et de décès surviendront dans les prochains jours, le virusvirus ayant déjà tué près de 30 % des patients qu'il a infectés.