Après trois mois de trêve, la grippe A(H7N9), apparue au début de l’année, retrouve malheureusement une seconde jeunesse. Deux nouveaux cas ont été signalés dans le sud de la Chine, ce qui n’est pas sans alerter l’OMS.

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    Le virus de la grippe A(H7N9) n'avait jamais frappé l'Homme avant février dernier. Il vient très probablement des oiseaux, et la fermeture des marchés aux volailles avait permis de stopper, au moins temporairement, l'apparition de nouveaux cas. Mais maintenant que la saison redevient propice à l'épidémie, le pathogène pointe de nouveau le bout de son nez... © C. Goldsmith, CDC, DP

    Le virus de la grippe A(H7N9) n'avait jamais frappé l'Homme avant février dernier. Il vient très probablement des oiseaux, et la fermeture des marchés aux volailles avait permis de stopper, au moins temporairement, l'apparition de nouveaux cas. Mais maintenant que la saison redevient propice à l'épidémie, le pathogène pointe de nouveau le bout de son nez... © C. Goldsmith, CDC, DP

    Avec l'hiverhiver qui approche dans l'hémisphère nordhémisphère nord, des cas de grippe A(H7N9) réapparaissent. L'Organisation mondiale de santé (OMS)) signale deux nouveaux malades dans le sud de la Chine. Précisément dans les provinces de Guangdong et de Zhejiang.

    Les deux victimes sont un garçon de 3 ans et une femme de 64 ans. Tous deux vivaient à proximité de volailles. Ils sont aujourd'hui hospitalisés. Leur état est jugé « critique », comme le précise l'OMS. Le précédent cas d'infection par le virus A(H7N9) datait du 8 octobre. En revanche, aucun malade n'a été recensé en Chine entre le 11 août et le 8 octobre. « De nouvelles infections sont attendues à mesure que le temps se refroidira », déclarait le 16 octobre Gregory Härtl, directeur du département médias de l'OMS, sur son compte Twitter. Pour cette raison, l'Organisation recommande aux autorités chinoises de renforcer leur surveillance du virus.

    À ce jour, le bilan fait état de 139 cas humains rapportés et confirmés en laboratoire (dont 45 mortels), depuis les premières infections, à la mi-février 2013. À noter qu'en août dernier, Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence des virus influenzae à l'Institut Pasteur (Paris) se montrait rassurant face à une éventuelle perspective de pandémie : « À l'heure actuelle, nous sommes toujours confrontés à un virus qui n'a pas les capacités de se multiplier à grande échelle ».