S'il y a bien un domaine où personne n'attendait la blockchain, c'est bien celui de la santé et encore moins celui de l'espérance de vie. Voici comment et pourquoi la Longevity Science Foundation, une organisation à but non lucratif suisse, compte s'y prendre pour nous faire souffler 120 bougies.
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Véritable serpent de mer de la science, le prolongement de la durée de vie humaine n'en finit pas de tracasser les scientifiques du monde entier. Pourtant, une technologie sur laquelle on n'aurait pas parié dans ce domaine, la blockchainblockchain, pourrait bien permettre d'effectuer des avancées notables. La blockchain pour augmenter notre espérance de vie ? Oui, oui, vous avez bien lu !
En tout cas, c'est le projet de la Longevity Science Foundation, une organisation à but non lucratif suisse. Lancé par un consortium de cliniciens, de plusieurs institutions de recherche et de spécialistes en biotechnologiesbiotechnologies, cet organisme vise à dépenser plus d'un milliard de dollars au cours des dix prochaines années. Son but ? Trouver un moyen d'allonger la durée de vie pour atteindre les 120 ans.
La fondation souhaite financer la recherche, les projets et les institutions en rapport avec la blockchain, mais aussi d'autres technologies pour entrouvrir de nouveaux horizons. Quant à savoir comment la technologie peut aider la recherche en soins de santé, Garri Zmudze, directeur associé de LongeVC, a sa propre idée. « Si elle est associée à l'IAIA, la blockchain peut débloquer des centaines de téraoctets de données hospitalières non structurées pour une analyse plus approfondie », a-t-il déclaré à Cointelegraph.
Objectif : souffler 120 bougies !
Développée à partir de 2008, la blockchain est en premier lieu une technologie de stockage et de transmission d'informations. Elle offre de hauts standards de transparencetransparence et de sécurité car elle fonctionne sans organe central de contrôle. Plus concrètement, elle permet à ses utilisateurs de partager des données sans passer par un intermédiaire externe.
La blockchain permettrait d'améliorer considérablement certains domaines jugés « critiques » par la fondation, dans l'espoir d'allonger l'espérance de vie. Elle pourrait, par exemple, améliorer les diagnostics prédictifs pour soigner les maladies le plus tôt possible et éviter les complications.
Les données et statistiques regroupées pourraient permettre de mieux comprendre certaines maladies et comment les soigner au mieux même lorsqu'elles sont installées depuis longtemps. Et puis, la médecine personnalisée progresserait elle aussi en comparant les données d'un autre humain semblable en terme de morphologie pour ainsi proposer une réponse plus adaptée à un besoin particulier.
“A-t-on vraiment envie de vivre jusqu'à 120 ans et dans quelles conditions ?”
Des interrogations sur l'éthique et les financements
La fondation indique sur son site que ces projets pourraient obtenir des résultats significatifs sur l'espérance de vie des humains dans un délai de cinq ans. Pour contribuer aux recherches, la fondation accepte les dons, notamment en cryptomonnaiescryptomonnaies. Les contributeurs obtiendront un droit de vote et donc leur mot à dire dans le choix des projets.
Si ce genre d'initiatives pose des questions éthiques -- a-t-on vraiment envie de vivre jusqu'à 120 ans et dans quelles conditions ? --, elle soulève aussi des interrogations financières tant les sommes annoncées sont astronomiques et le projet encore bien mystérieux. Nul doute que l'on entendra encore parler de cette fondation dans le futur. De son côté, la technologie de la blockchain nous réserve encore quelques surprises sur son utilisation.