Le cancer colorectal est l'un des cancers les plus répandus dans le monde, influencé par des facteurs alimentaires. Certains choix nutritionnels, tels qu'une consommation accrue de calcium ou une réduction des viandes transformées, pourraient jouer un rôle clé dans la prévention de cette maladie.
au sommaire
Le cancer colorectal figure parmi les cancers les plus fréquents dans le monde. S'il est lié à des facteurs génétiques, l'environnement et le mode de vie jouent également un rôle majeur dans son développement. L'alimentation, en particulier, peut être un facteur aggravant ou protecteur. Certains aliments comme les produits laitiers, riches en calciumcalcium, ou les fibres alimentaires ont démontré des effets bénéfiques, confirmés par une nouvelle étude publiée dans Nature. À l'inverse, la consommation excessive d'alcoolalcool ou de viandes transformées accroît les risques. Une meilleure compréhension de ces influences peut guider des choix éclairés pour préserver sa santé.
Le calcium et les produits laitiers, des alliés précieux
Les produits laitiers se révèlent essentiels dans la préventionprévention du cancer colorectal grâce à leur teneur élevée en calcium. Ce minéralminéral agit comme une véritable barrière protectrice dans le côlon. En se liantliant aux acidesacides biliaires et aux acides gras libres, le calcium réduit leur potentiel toxique et cancérigène. Cette action limite les agressions sur les cellules intestinales, diminuant ainsi le risque de mutation et, par extension, de cancer.
Cette nouvelle étude montre que des apports accrus en calcium, qu'ils proviennent de l'alimentation ou de compléments, sont associés à une baisse significative des cas de cancer colorectal. Les yaourts, le lait et les fromages apportent également d'autres nutrimentsnutriments bénéfiques, comme le potassiumpotassium et le magnésiummagnésium, qui contribuent à la régulation des fonctions intestinales et à la réduction de l'inflammationinflammation.
Éviter les facteurs de risque pour mieux se protéger
Si certains aliments protègent, d'autres augmentent les risques de développer un cancer colorectal. Les viandes rouges et transformées, consommées en excès, sont particulièrement incriminées. Lors de leur cuisson à haute température ou de leur transformation, des composés cancérigènes, comme les amines hétérocycliques et les nitrosaminesnitrosamines, sont formés. Ces substances endommagent directement les cellules du côlon et favorisent l'apparition de lésions précancéreuses.
L'alcool constitue un autre facteur de risquefacteur de risque majeur. En se décomposant dans l'organisme, il produit de l'acétaldéhydeacétaldéhyde, une moléculemolécule mutagènemutagène qui perturbe le fonctionnement normal des cellules intestinales. Réduire sa consommation d'alcool et limiter les viandes transformées constituent donc des gestes essentiels.
En revanche, une alimentation riche en fibres peut compenser ces effets néfastes. Les fruits, légumes, céréalescéréales complètes et légumineuseslégumineuses augmentent le volumevolume des selles et accélèrent leur passage dans l'intestin, réduisant ainsi le temps d'exposition des parois intestinales aux substances nocives. De plus, ces fibres sont fermentées par le microbiotemicrobiote pour produire des acides gras à chaîne courteacides gras à chaîne courte, aux effets protecteurs sur la muqueusemuqueuse intestinale.
Adopter une alimentation équilibrée constitue une stratégie clé dans la prévention du cancer colorectal. Privilégier les produits laitiers, intégrer davantage de fibres et limiter les aliments transformés ou l'alcool sont autant de choix qui favorisent une bonne santé intestinale. Ces gestes simples, mais puissants, s'inscrivent dans une démarche globale pour réduire les risques de maladies et préserver son bien-être.
