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Laurence Eymard

Laurence Eymard

Chercheure CNRS

C'est en participant à des actions de communication efficaces et modernes comme Futura-Sciences que les scientifiques aideront les jeunes à reprendre le chemin des études longues en physique en particulier. Il faut continuer à développer le site !

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Biographie

Formation et activités de recherche

- 1974 -1979 : élève à l'Ecole Normale Supérieure de jeunes Filles - option physiquephysique

- juin 1976 : DEA d'Océanographie, MétéorologieMétéorologie, Environnement et AtmosphèreAtmosphère, à l'Université Paris VI
-- stage de DEA sur l'étalonnage et le traitement des données d'un capteurcapteur météorologique au Laboratoire de Météorologie Dynamique.

- mars 1978 : doctorat de troisième cycle en océanographie à l'Université Paris VI, préparé au Centre de Recherche en Physique de l'Environnement (CRPE), sur le sujet :

-- Ondes de gravitégravité dans la couche limite planétaire : étude expérimentale par sondage acoustique.

- Octobre 1979 : entrée au CNRS, affectée au CRPE, comme attachée de recherche. Activité de recherche sur les processus de petite échelle (turbulenceturbulence et structures convectives organisées) dans la basse atmosphère. Participation à deux campagnes de mesures, pour acquérir un jeu de données suffisant sur le sujet, la principale s'étant déroulée en mai-juin 1981 en Côte d'Ivoire. L'analyse et l'interprétation des mesures a abouti à :

- avril 1985 : doctorat d'Etat es sciences physiques (Université Paris VI) sur le sujet : Les structures convectives de la couche limite atmosphérique : étude expérimentale et interprétation à partir des données de deux radars Dopplerradars Doppler

- 1986 : changement thématique pour aborder l'étude des interactions océan - atmosphère, et développer des méthodes exploitant l'observation satellitale des océans et de l'atmosphère. Depuis cette date :

-- travaux sur l'utilisation des mesures de radiomètresradiomètres hyperfréquence spatiaux en météorologie, en coopération avec les centres de prévision météorologiqueprévision météorologique français et européen ;

-- développement de nouvelles approches pour interpréter ces mesures en termes d'échanges de chaleurchaleur entre océan et atmosphère

-- organisation de campagnes de mesures en mer pour obtenir des mesures qualifiées, afin de qualifier les estimations satellitales et les modèles météorologiquesmodèles météorologiques, et participation à l'amélioration des systèmes de mesure des échanges d'énergieénergie océan - atmosphère en mer ;

-- travail sur la qualité de la mesure d'instruments embarqués sur satellite : responsabilité scientifique d'instruments pour les agences spatiales française (CNESCNES) et européenne (ASE), expertise sur les problèmes en vol de radiomètres, développement de nouvelles méthodes de traitement des données pour améliorer la qualité des mesures.

- Depuis 2000, participation à un programme international multidisciplinaire d'étude de la moussonmousson africaine : participation au volet interactions océan - atmosphère et d'étude de l'atmosphère par satellite, coordination du développement de l'exploitation des données satellitales, puis coordination de la gestion des données. Ce programme ambitieux vise à comprendre les mécanismes de développement saisonnier de la mousson, dans ses composantes atmosphériques, océaniques, hydrologiques, à toutes les échelles de temps et d'espace, ainsi que d'étudier les impacts de la variabilité de la mousson sur les ressources en eau, l'agricultureagriculture et la santé en Afrique de l'ouest.

Animation et administration de la recherche :

1992 - 1995 : membre de comités scientifiques de programmes nationaux (évaluation de projets scientifiques dans un domaine particulier)

1995 - 1998 : chargée de mission à la direction du département Sciences de l'UniversUnivers et l'Institut National des Sciences de l'univers - division Océan/atmosphère. Suivi des activités des programmes nationaux, suivi des commissions d'évaluation de la recherche (laboratoire et personnels), suivi de dossiers (projets d'expérience ou de développement de modèles) pour la direction de l'INSU.

1997 - 2002 : responsable d'une équipe de recherche du laboratoire

1999 - 2002 : présidente du comité d'experts scientifiques TerreTerre Atmosphère Océan BiosphèreBiosphère du CNES : évaluation annuelleannuelle des projets, élaboration de la prospective en observation spatiale de la terre.

2000 - 2004 : membre du Comité National de la recherche scientifique : évaluation des laboratoires et des chercheurs, sélection des candidats à l'entrée au CNRS

2004 - : directrice du LOCEAN : Responsable de la réalisation des objectifs scientifiques du laboratoire, de la politique de recrutement des chercheurs et personnel technique d'accompagnement de la recherche, de la gestion financière ; interlocutrice du laboratoire pour les tutelles (CNRS, Université, Institut de Recherche pour le Développement, et Muséum d'Histoire naturelle).

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métier

La vie quotidienne d'un chercheur fortement impliqué dans l'administration de la recherche consiste à passer d'un sujet à un autre pour traiter les questions urgentes. Le travail de recherche s'en trouve évidemment ralenti… pour un chercheur expérimentateur en océanographie ou physique de l'atmosphère, un projet de recherche se déroule en trois phases : partant de l'idée initiale, élaboration du projet et soumission à un programme ou autre instance d'évaluation de projets (Commission Européenne, par exemple), réalisation de la campagne de mesures si le financement est acquis, puis plusieurs années d'exploitation scientifique des données, souvent en collaboration avec les différents laboratoires qui ont participé au projet. L'aboutissement se traduit par la publication d'articles dans des journaux scientifiques spécialisés ou généralistes. Le travail de chercheur consiste aussi à évaluer les projets et publications des autres, à la demande d'organismes et journaux. La difficulté pour un chercheur dirigeant un laboratoire est de maintenir une activité scientifique suffisante pour rester actif et en phase avec les travaux en cours dans la communauté scientifique internationale…En bref, on ne s'ennuie pas ! chacune des phases d'activité est prenante et demande une grande disponibilité. Il faut enfin savoir s'arrêter et avoir une vie personnelle pour lutter contre l'anxiété et le stress qui tendent à croître à certaines périodes.