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Le gazon peut capter le gaz carbonique
L'activité de l'homme contribue à l'augmentation annuelleannuelle de 6,5 petagrammes (soit 6,5 milliards de tonnes !) de CO2 par an. Environ la moitié de ce carbone est réabsorbée par la biosphèrebiosphère (photosynthèsephotosynthèse accrue) et les océans par dissolution dans l'eau.
Mais 3,2 petagrammes de CO2 par an ne sont pas séquestrés par les puits de carbonepuits de carbone, ce qui contribue à l'augmentation des gaz à effet de serregaz à effet de serre.
Or les parties aériennes des graminéesgraminées à gazon, composées essentiellement de feuilles vertes, sont capables de capter le gaz carboniquegaz carbonique tout au long de l'année.
© Dessin GNIS - Tous droits réservés
Le carbone est capturé dans la plante et séquestré dans le sol par le développement et la décomposition du système racinaire. À ce sujet, il faut insister sur le fait que les graminées ont un système racinaire fasciculaire fibreuxfibreux très développé, dont la masse est de l'ordre de 1,5 kgkg de matière sèche au m², ce qui représente environ 70 % de la masse totale de la plante.
Système racinaire du gazon © GNIS - Tous droits réservés
« Une prairie a le potentiel de séquestrer 1,1 tonne de CO2 par an », explique Howard Wood, un écologueécologue britannique. « Un gazon entretenu peut en capturer 10 à 12 tonnes par an dans ses feuilles et ses racines. Ainsi, à surface du sol égale, les gazons permettent une séquestration de CO2 dans le sol deux fois plus importante que celle d'une forêt de feuillusfeuillus de 120 ans et autant qu'une plantation de conifères de 25 ans ». À noter qu'il existe des différences entre graminées, la fétuque rouge étant l'espèceespèce qui renferme le plus de carbone, soit environ 3 fois plus que la moyenne des autres espèces.