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Le Karomia gigas est l’un des arbres les plus rares du monde : il n’en reste plus qu’une vingtaine d’exemplaires dans la nature. © GlobalTreesCampaign / Twitter
Les horticulteurshorticulteurs du jardin botaniquebotanique de Missouri à Saint-Louis (États-Unis) ont failli la louper. Une petite fleur violette et blanche de 2,5 cm est apparue le 3 mai dernier sur un Karomia gigas, un arbrearbre originaire d'Afrique de la famille des Lamiacées (qui comprend notamment la menthe) et qui fait partie des arbres les plus menacés au monde. La floraison n'a duré que 24 heures, mais c'est la première fois que les jardiniers de la serre en voyaient une sur cet arbre. « À ma connaissance, on n'a aucune aucune trace de cette fleur dans la littérature scientifique », atteste Roy Gereau, directeur du programme Tanzanie au Missouri Botanical Garden, sur le site National Geographic.
Il faut dire que le Karomia gigas mesure 25 mètres de haut et ses branches n'apparaissent qu'à environ 12 mètres de hauteur, ce qui rend les fleurs difficiles à repérer. Surtout, l'arbre est incroyablement rare : il n'en resterait plus qu'une vingtaine de spécimens dans la nature. Malgré sa floraison très éphémère, les chercheurs ont pu récupérer du pollenpollen avant que la fleur ne flétrisse. Ils vont à présent guetter attentivement les autres arbres pour voir si d'autres fleurs apparaissent. « Cela permettrait une pollinisation croisée et donc d'améliorer les chances de survie de l'espèceespèce, témoigne Andrew Wyatt, vice-directeur de l'horticulture au Missouri Botanical Garden. En l'absence de fleurs, nous devons compter sur les plantes sauvages pour produire des graines dont la viabilité est très faible ».
Le baobab, arbre sacré d'Afrique
Dès les premières pluies, le paysage de brousse se reverdit pour quelques mois. Au Sénégal, la saisonsaison des pluies débute au mois de juin et s'étend généralement jusqu'au mois d'octobre. L'eau s'accumule rapidement dans les dépressions offrant un contrastecontraste assez saisissant avec les baobabs, souvent associés à des endroits arides. La saison des pluies correspond pour les baobabs au cycle de végétation avec la production de feuilles, de fleurs et de fruits qui se termine au mois de novembre, lorsque les fruits commencent à tomber.
© Sébastien GarnaudSébastien Garnaud
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