Voici les races de chats qui ont la plus grande espérance de vie

Un chat né au Texas en 1967 aurait vécu plus de 38 ans ! Une chatte, plus exactement. Du nom de Creme Puff. Mais elle est morte en 2005. Aujourd'hui, c'est une autre chatte, Flossie, qui, à presque 30 ans, reste officiellement le plus vieux chat vivant au monde. Mais de manière plus générale, l'espérance de vie d'un chat se situe plutôt autour des 15 ans.

La belle longévité des chats de la race burmese

Autour des 15 ans ? Oui, parce que jusqu'ici, seules quelques études peu poussées se sont intéressées à la question. Mais des pathobiologistes du Royal Veterinary College (Royaume-Uni) et de l'université nationale Chung Hsing (Taïwan) apportent aujourd'hui quelques précisions en matièrematière de longévité du chat domestique. Dans le Journal of Feline Medicine and Surgery, ils publient un tableau d'espérance de vieespérance de vie pour environ 8 000 races de chats domestiques.

Malgré son air hautain, le chat est plus attaché à ses humains qu'il n'y paraît. Retracez l'histoire de son évolution à nos côtés dans Bêtes de Science. © Futura

Les chercheurs établissent ainsi l'espérance de vie des chats - au Royaume-Uni en tout cas - à 11,74 ans, les mâles vivant en moyenne 16 mois de moins que les femelles. Ils notent que les chats de race burmese - des chats à poil court originaire de Thaïlande, à ne pas confondre avec les sacrés de Birmanie qui, ceci dit, vivent eux aussi longtemps - sont ceux qui vivent le plus longtemps. Jusqu'à 14,42 ans en moyenne. Les sphynx - des chats sans poils originaires du Canada - ont l'espérance de vie la plus courte. Seulement 6,68 ans.

Les modes de vie ont aussi un impact sur la durée de vie d’un chat. Comme chez l’humain, le surpoids a tendance à raccourcir l’espérance de vie du chat. © Borin, Adobe Stock

Des sélections qui nuisent à la longévité de certaines races

Les travaux des chercheurs montrent ainsi que les sélections effectuées pour créer de nouvelles races ont un impact négatif sur l'espérance de vie des chats. Les sphynx, par exemple, ont été sélectionnés pour permettre aux personnes allergiques d'avoir tout de même un chat. Mais cette sélection a donné naissance à des chats présentant un risque accru des maladies dont beaucoup peuvent entraîner une mort prématurée.