Les ingénieurs ont mis trois ans pour la développer. Et elle a enfin été allumée ce vendredi 26 juillet 2024. Une vasque olympique tout à fait unique en son genre.
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Depuis le début de son histoire, la flamme olympique est alimentée par du combustible fossile. Mais dans le contexte de réchauffement climatique et de réduction de nos émissionsémissions de gaz à effet de serre, les choses devaient changer. L'idée avait déjà été évoquée à l'occasion des Jeux olympiques de Londres. C'était en 2012. Mais ce n'est que ce vendredi 26 juillet 2024 que Marie-José Pérec et Teddy Riner ont allumé la toute première flamme olympique... sans combustiblecombustible !
Une flamme olympique plus vraie que nature
Traditionnellement - c'est le cas depuis 1928 -, la flamme olympique brûle dans une vasque pendant toute la duréedurée des Jeux. Grâce à un combustible issu du pétrolepétrole. Un combustible fossile. Mais le comité d'organisation des JO de Paris 2024, dans son applicationapplication à limiter l'empreinte carbone de ces Jeux, a voulu faire un symbole. Il a confié à EDF le soin de concevoir une vasque olympique qui fonctionne... à l'électricité. Sans pour autant y sacrifier le côté chaleureux et vivant.
Voilà comment les équipes de EDF ont imaginé, autour du design de vasque proposé par Mathieu Lehanneur, un anneau-flamme en aluminiumaluminium - pour lui assurer à la fois robustesse et légèreté - de près de 7 mètres de diamètre qui projette sa lumièrelumière sur un nuage de brume. Au total, 40 projecteursprojecteurs LEDLED d'une puissance lumineuse équivalente à 4 millions de lumenslumens - pour qu'ils restent visibles, même en plein jour. Et 200 buses de brumisation haute pressionpression.
Une flamme faite d’électricité et d’eau
Pour ce qui est de la consommation de cette vasque olympique à nulle autre pareille, EDF évoque un chiffre de 25 kilowatts d'une électricité bas carbonecarbone. L'équivalent de 25 fours électriques allumés en permanence. C'est peu au regard des dimensions du projet. La consommation d’eau de la vasque, elle, est de l'ordre de 3 m3 par heure lorsque la vasque est en vol. Mais de « seulement » 2 m3 lorsqu'elle est au sol dans le Jardin des Tuileries. La vasque olympique, donc, consommera chaque jour, environ l'équivalent de la consommation... annuelle d'un Français. Alors, pour limiter les besoins, une partie de cette eau est récupérée lorsque les gouttelettes tombent dans le bassin sous la vasque.
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