En changeant seulement un aliment dans notre régime, nous pouvons déjà participer de manière efficace à la lutte contre le changement climatique. C’est la bonne nouvelle que nous apportent aujourd’hui des chercheurs américains.


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    Pour préserver nos chances de vie sur cette Planète, nous devons tous devenir végétariens. C'est ce que prétendent certains. Une injonction qui fait peur.

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    Mais des chercheurs de l'université de Tulane (États-Unis) nous rassurent aujourd'hui. Selon les travaux qu'ils publient dans la revue Nature Food, de « petits changements » dans notre régime alimentaire pourraient suffire à atteindre notre double objectif, celui de réduire l'empreinte carbone de notre alimentation et celui d'en améliorer la qualité.

    Du poulet à la place du bœuf

    Rappelons qu'aux États-Unis, la production alimentaire compte pour 25 à 33 % des émissions de gaz à effet de serre. Mais comme l'élevage bovin en est le principal responsable, les chercheurs avancent que passer du bœuf au poulet et boire des boissons végétales au lieu du lait de vache permettrait assez simplement de réduire de 35 % l'empreinte carbonecarbone alimentaire d'un Américain moyen  !

    En préférant le poulet au bœuf, vous réduirez considérablement l’empreinte carbone de votre alimentation. © Timolina, Adobe Stock
    En préférant le poulet au bœuf, vous réduirez considérablement l’empreinte carbone de votre alimentation. © Timolina, Adobe Stock

    Les chercheurs soulignent que les réductions d'émissionsémissions les plus importantes peuvent ainsi être obtenues sur des plats dits mixtes. Des plats pour lesquels il semble aisé de remplacer le bœuf par du poulet. Dans un hamburger, des burritos ou des pâtes, par exemple.

    Une alimentation bonne pour la Planète et la santé

    Comme bénéfice collatéralcollatéral, les chercheurs notent que le passage à des aliments à faible teneur en carbone a coïncidé avec « des améliorations considérables » de l'état de santé des personnes. Ils évaluent l'amélioration de la qualité de l'alimentation à 4 à 10 %. « Aussi bien d'un point de vue climatique que de la santé, ce n'est pas la panacée, mais nos résultats prouvent que de petits changements peuvent déjà avoir un impact important », concluent les chercheurs.