L’eau de pluie est une ressource gratuite. Elle convient pour la plupart des besoins ne nécessitant pas d’eau potable, à la maison comme au jardin. Le choix du récupérateur dépend d'abord du volume d’eau récupérable et des usages attendus. Les possibilités d’implantation interviennent dans un second temps.
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La quantité d'eau récupérable (en litres/an) est conditionnée par la surface de collecte et la moyenne des précipitationsprécipitations annuellesannuelles locales. On l'évalue en faisant une simple multiplication : surface de collecte (m2) x précipitations (en mm) x coefficient de perte lié à la toiture. Le niveau moyen de pluviométrie peut s'obtenir auprès des sites météorologiques régionaux ou nationaux. Le coefficient de perte est 0,60 pour un toit plat et 0,80 pour un toit en pente. Il est de 0,40 dans le cas d'une toiture végétalisée (source Info ÉnergieÉnergie Bretagne).
Le récupérateur d'eau aérien pour les usages jardin
Un réservoir aérien constitue le moyen le plus simple de stocker l'eau de pluie. D'une contenance de 200 à 2.000 litres, on le réserve le plus souvent aux activités de jardinage et aux nettoyages ponctuels. L'implantation s'effectue sur un sol plan et stable, si possible à l'écart du rayonnement direct du soleilsoleil. Le raccordement s'effectue sur une descente de gouttière, via un collecteur filtrant de préférence. Celui-ci peut intercepter les feuilles, les insectes mais il n'est pas conçu pour rendre l'eau de pluie potable. Les modèles du commerce sont fabriqués en résine de synthèse (polyéthylènepolyéthylène, polypropylènepolypropylène...) résistante aux chocs et aux UVUV. Ils témoignent souvent d'une réelle recherche esthétique tant au niveau des formes (amphores, colonnes, tonneaux, vases...) que des coloris proposés. Mais les réservoirs citernes, d'un intérêt décoratif discutable, gagnent à se cacher derrière une haiehaie, un occultant ou une palissade.
Il est possible de coupler des récupérateurs d'eau aériens pour accroître le volumevolume de stockage. On trouve également des versions modulables ou jumelables, qui peuvent totaliser 3.000 litres de capacité ou un peu plus. Dans tous les cas, il est recommandé de vider le réservoir en hiverhiver (à cause des risques de gelgel).
Le récupérateur enterré, discrétion assurée
Fabriqué dans différents matériaux rigides (acieracier, béton, PEHD...), la cuve enterrée permet de valoriser de grandes quantités d'eau pluviale : de 1.500 à plus de 20.000 litres, selon les gammes commercialisées. Discrétion mise à part (seul le couvercle de visite reste visible), elle offre l'avantage de conserver l'eau à température constante et de ne pas imposer de vidange hivernale. Mais son installation est plus lourde et onéreuse. Elle implique, notamment, un gros travail d'excavation pour la fosse d'enfouissement et des tranchées pour les différentes canalisations : amenée d'eau depuis la maison et distribution aux postes de puisage. Sans oublier l'indispensable raccordement au réseau d'évacuation des eaux uséeseaux usées.
En terrain humide, la cuve doit reposer sur un radier en béton et être sanglée solidement. Sur sol imperméable (argileux), un drainagedrainage est à prévoir pour évacuer l'eau souterraine autour de cuve.
À noter
Il existe également des réservoirs faits d'une poche souple que l'on peut loger dans le sous-sol de la maison ou dans un vide sanitaire. Par contre, l'enfouissement est interdit.