Profiter d'un beau jardin bien entretenu exige de nombreuses heures d'entretien, de taille de haies et... de désherbage. Que faire de ses déchets verts, des feuilles mortes ? Comment se débarrasser des mauvaises herbes ? Il existe d'autres méthodes que l'huile de coude. Voici nos conseils pour enlever les touffes disgracieuses et envahissantes.

Brûler ses mauvaises herbes, tonte de pelouse ou feuilles mortes dans un grand feu de joie est interdit car cela accroît la pollution de l'air. Alors comment faire ? Il existe un moyen économique et à portée de main : l'eau bouillante. Elle peut parfois faire office de désherbant. Pour éliminer les herbes entre les joints des dalles et des pavés, utilisez ce désherbant naturel provenant directement de votre cuisine. Cette technique peut intervenir dès la fin de l'hiver. Mais pour la réussir, n'attendez quand même pas de voir votre dallage très envahi.

Ne vous laissez pas envahir par les mauvaises herbes. © kvdkz, Adobe Stock
Ne vous laissez pas envahir par les mauvaises herbes. © kvdkz, Adobe Stock

L'autre façon de brûler les mauvaises herbes 

Il existe aussi des désherbeurs thermiques qui utilisent avec profit la chaleur pour éliminer des herbes indésirables, soit à infrarouges, soit à flammes directes ou soit encore à mousse chaude, cette dernière conservant la chaleur suffisamment longtemps pour qu'elle puisse tuer les cellules apicales des plantes ou toute leur partie aérienne. De tels appareils, légers et donc facilement utilisables par les jardiniers amateurs, sont équipés d'un brûleur et alimentés par une cartouche ou une bonbonne de gaz liquide sous pression.

La chaleur qu'ils dégagent provoque un choc thermique capable de faire éclater les cellules des plantes à éliminer, surtout les annuelles, qui meurent au bout de 3 jours. Cette technique de désherbage permet d'éviter l'emploi d'herbicides chimiques assez polluants pour les autres plantes. Mais attention : ne l'utilisez surtout pas sur un sol trop sec, cela afin d'éviter le déclenchement d'un incendie que vous pourriez avoir du mal à circonscrire !

Question-réponse inspirée du livre écrit par Michel Caron, <em>Le Potager, aux </em>éditions Ouest-France, n'hésitez pas à <a target="_blank" href="http://www.amazon.fr/gp/product/2840388103?ie=UTF8&tag=futurascience-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2840388103" onclick="xt_med('C','','Livre ::Jardinbio_Potager','N')">acheter le livre</a>.
Question-réponse inspirée du livre écrit par Michel Caron, Le Potager, aux éditions Ouest-France, n'hésitez pas à acheter le livre.

Micrographie : la vie sexuelle cachée des plantes

La discrète arenaria de bertoliniiLa poétique véronique petit-chêneLe pin voyageurLe pollen de kohlrauschie velutinaFleur d'orge en son champLe poireau sauvage du potagerSophistiquée, la luzerne arborescenteLe raffinement de la scabieuse de CrèteLe gros-minet des dunes de sableL'astucieuse saugeLe plantain moyen mais utileLa lubrique orchidée sauvageL'architectural acaciaLa piquante santoline petit-cyprès
La discrète arenaria de bertolinii

Un drôle de cube, un dé d'un genre nouveau ? Un petit bonhomme tout penaud qui s'est échappé d'un jeu vidéo ? Rien de tout cela, il s'agit d'un grain de pollen sur l'anthère d'une Arenaria bertolinii, de la famille des Caryophyllacées, qui est une espèce endémique des massifs de la Sardaigne, de la Corse et du massif des Apennins. L'anthère étant la partie terminale de l'étamine qui est l'organe mâle de la fleur, c'est là que se niche le pollen. Difficile de se représenter cette petite plante tapissant les sols rocailleux, ou s'insérant dans les murs fissurés, elle fleurit en multiples petites fleurs blanches nervurées dont le calice s'ouvre, s'évasant sur de fines étamines et contrastant avec son feuillage vert profond.

Grain de pollen sur l'anthère de l'Arenaria bertolinii. © Rob Kesseler. Tous droits réservés