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Le Pr Peter Calabresi et son équipe de l'université Johns Hopkins de Baltimore ont évalué l'efficacité de la vitamine D auprès de patients souffrant de sclérose en plaques (SEP). Une partie d'entre eux a reçu 10.400 unités de vitamine D par jour pendant six mois. Pour les autres, la quantité s'établissait à 800 unités. Notons que 40 unités équivalent à un millionième de gramme. Des tests sanguins ont été réalisés au début de l'étude, puis à trois et six mois, afin d'analyser la réponse immunitaire des patients. Plus précisément au niveau des lymphocytes, lesquels se retournent contre l'organisme en attaquant la gaine de myélinegaine de myéline qui protège les neurones.
Les effets secondaires liés à l'administration de vitamine D étaient mineurs et surtout similaires dans les deux groupes. Les scientifiques ont par ailleurs observé une diminution de l'activité des lymphocytes parmi les participants ayant bénéficié des doses les plus élevées de vitamine D.
« Ces résultats sont très encourageants dans la mesure où la vitamine D est un traitement peu onéreux, sûr et efficace chez les patients souffrant de SEP, explique Peter Calabresi. Nous allons poursuivre nos recherches sur une plus large cohortecohorte afin de mieux comprendre les mécanismes en jeu. »
Cette étude est parue dans la revue Neurology.