La cryptographie est la plus ancienne forme de chiffrement. On trouve des traces de son utilisation jusqu'en 2.000 avant J.-C. Cette technique encore utilisée aujourd’hui, notamment sur le Web, dévoile ses mystères en vidéo grâce au programme Kézako d'Unisciel et de l'université Lille 1.
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De plus en plus de données confidentielles sont échangées par Internet. Pour donner un ordre d'idée, en France, une transaction commerciale a lieu toutes les sept secondes sur le Web, ce qui fait 220 millions par an. Afin de protéger ces informations, la meilleure solution reste de les chiffrer.
Pour ce faire, il faut remplacer chaque chiffre ou lettre du message selon une formule mathématique complexe. Cette formule dépend d'un nombre nommé clé de cryptage (ou clé publique). Le message est ensuite décodé grâce à une clé de décryptage unique (dite clé privéeclé privée).
La clé du cryptage : le mystère des nombres premiers
Lors de l'envoi d'informations sensibles, l'émetteur chiffre son message grâce à la clé de cryptage qui est publique mais qui ne permet pas de décrypter le message. La clé de décryptage, en revanche, reste secrète. Celle-ci consiste en deux nombres premiers. La clé publique correspondante n'est autre que la multiplication de ces deux nombres premiersnombres premiers.
Seul problème, avec une technique dite de « Brute Force », qui consiste à tester une à une toutes les combinaisons, il est possible de trouver la clé. C'est pourquoi il faut choisir des nombres relativement grands afin que le calcul soit le plus long possible, ce qui ne laisse pas le temps aux pirates de décoder le message...
© Futura, Unisciel, université de Lille