L'intelligence artificielle s'invite partout et prend de plus en plus de place dans les véhicules. Elle présente déjà une véritable révolution dont les premiers signes sont désormais visibles.
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L’intelligence artificielle (IA) : de nombreuses pages de Futura évoquent cette (r)évolution de l’informatique. L’IA est déjà utilisée au quotidien sur les smartphones et pour de très nombreux usages. De la même façon, elle va de plus en plus nous accompagner à bord des voitures, parfois même sans que nous ne le sachions.
C’est surtout depuis l’arrivée des Tesla et de leur mode de conduite autonome sur les routes que l’automobile électrique est devenue l’un des segments porteurs pour l’intelligence artificielle. Voiture-robot ou robot-voiture, il va devenir difficile de faire la différence dans l’avenir. Et il y a des signes qui ne trompent pas.
Preuve de l’invitation de l’informatique à bord des véhicules, lors du dernier Mondial de l’Auto de Paris de très nombreux acteurs du numérique étaient présents pour marquer cette convergence. Une édition spéciale du fameux Consumer Electronics Show (CES) avait également lieu à Paris et les constructeurs automobiles étaient aussi présents au salon de la high-tech de Las Vegas. Ainsi, des partenariats entre les géants de l’informatique ne sont pas rares, c’est le cas de Google avec Renault-Nissan, ou encore Volkswagen et Microsoft. Pour échanger sur le sujet de l’IA dans l'automobile, mais également dans tous les secteurs, la firme a lancé son propre événement thématique avec Microsoft Expérience.
Intelligence artificielle dans l'auto : géants de l’informatique et constructeurs auto, main dans la main
Sur une automobile, l'intelligence artificielle sait avant tout traiter les données d’une multitude de capteurs (caméra, lidar, ultrasons…) permettant de faire évoluer en sécurité le véhicule. On trouve presqu’une vingtaine de capteurs sur les voitures dopées à l’IA. En plus de surveiller l’environnement du véhicule, avec l’analyse des lignes blanches, les obstacles, certains d’eux viennent vérifier si le conducteur est toujours opérationnel afin de prendre le contrôle en cas d’assoupissement ou si la distance de sécurité dépasse un seuil critique. Veillant en permanence, l’ordinateur de bord devient alors le véritable patron. Côté multimédia, l’IA est également présente avec la mémorisation des préférences du conducteur en matière de réglages, de température et d’utilisation de la téléphonie, par exemple. Elle a aussi la capacité d’analyser automatiquement quels sont les composants du véhicule qu’il sera bientôt nécessaire de remplacer.
Mais voilà, pour qu’il y ait « intelligence » artificielle, il faut une puissance de calcul colossale afin de pouvoir traiter ces quantités de données astronomiques en temps réel. Pour y parvenir, tout comme sur les smartphones, l’IA est décentralisée dans le cloud. Cela signifie que la voiture doit être hyperconnectée au réseau cellulaire. L’arrivée de la 5G va certainement aider au développement de l’IA à condition que le réseau suive le rythme et surtout que le signal passe dans les tunnels et autres zones non couvertes.