Pour faire traduire toujours plus de documents, plus vite et tout en réduisant les coûts, de plus en plus d'entreprises se tournent vers l'intelligence artificielle. S'ils paraissent tout droit sortis du futur, les logiciels de traduction automatique sont de nos jours réputés pour être assez fiables et précis. La machine peut-elle remplacer le traducteur, sans impacter la qualité de la traduction rendue ? On vous explique tout !
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Pour pouvoir fournir une traduction la plus juste possible, le logiciel de traduction procède en plusieurs étapes :
L'analyse du texte source
Le texte « source » est le texte d'origine à traduire. Le logiciel l'examine minutieusement, comme le ferait un traducteur humain : il décortique le texte afin d'identifier la structure de chaque phrase, les différents groupes de mots... Il envoie ensuite l'ensemble de ces éléments au moteur de traduction.
L'application des règles
Dans sa base de données, le logiciel dispose d'une multitude de règles sémantiques, syntaxiques et orthographiques, qui sont chacune propre à la langue source. Pour éliminer les problèmes de traduction un par un, il utilise une succession d'algorithmes.
L'ensemble des indices présents dans la phrase, comme les majuscules ou la ponctuation, lui permettent de traduire le texte au plus juste.
L'utilisation du dictionnaire
Pendant qu'il étudie chaque recoin de la structure du texte, le logiciel utilise parallèlement un dictionnaire afin de trouver comment traduire un mot qui peut avoir plusieurs significations. Pour une traduction la plus précise possible, il est recommandé d'opter pour des logiciels de traduction comportant des dictionnaires thématiques ou spécialisés car ils agissent comme un filtre supplémentaire.
Le texte cible
Après avoir analysé scrupuleusement l'ensemble du texte source et avoir résolu les problèmes de traduction, le logiciel effectue « le transfert ». En d'autres mots, il donne sa traduction complète du texte source, en apportant un texte cible. Une fois la traduction obtenue, de nouveaux soucis apparaissent. Malgré toute la technologie du monde, l'intelligence artificielle n'est pas (encore) à même de pouvoir traduire certaines nuances. Par exemple, si en français il est courant de dire « il a une araignéearaignée au plafond », les allemands préfèrent quant à eux dire qu'« il a un ver dans l'abricotabricot ». Pour éviter les non-sens, une traduction automatique doit impérativement être relue par un traducteur humain.
“Le rôle du traducteur professionnel va être de réaliser une vérification du texte pré-traduit automatiquement. Combiner la traduction automatique au savoir-faire d’un traducteur professionnel va garantir une lecture finale complètement intelligible à moindre prix.Frédéric Ibanez, CEO, Alphatrad”
Le rôle du traducteur dans la traduction automatique
La traduction d'expressions imagées ou idiomatiques, de sentiments ou de phrases ambiguës n'est pas encore le fort de l'intelligence artificielle. Plus un texte source aura un stylestyle riche et travaillé, plus la machine sera susceptible de commettre des erreurs. C'est pourquoi, toute traduction issue d'un logiciel doit être vérifiée par un traducteur : c'est la post-édition. Des agences de traduction comme Alphatrad peuvent proposer des solutions de traduction automatique avec post-édition. Le spécialiste accorde une attention particulière au thème du texte, au style et corrige avec précision toutes les erreurs commises par la machine (fautes d'orthographe, de grammaire et de ponctuation...). Recourir à un linguiste pour qu'il relise une traduction automatique est donc indispensable !
Plus rapides et moins coûteux, les logiciels de traduction automatique semblent être une bonne base pour « dégrossir » le texte source. Toutefois, le travail du traducteur reste indispensable pour en corriger les imprécisions. Grâce à son expertise, le spécialiste garantit une traduction de qualité, fiable et intelligible dans la langue cible.
Article rédigé en partenariat avec les équipes de Alphatrad