Miroirs ou caméras de surveillance. Vitrines fermées à clé. Agents de surveillance. Et aujourd’hui, pour beaucoup, des systèmes antivol électroniques. Ce sont les moyens offerts aux propriétaires de magasin pour se prémunir des vols.
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Dans le jargon de la grande distribution, on parle de démarque inconnue pour caractériser la différence entre le stock comptablecomptable et le stock réel. En d'autres mots, le pourcentage du chiffre d'affaires qui correspond au vol - ou à la casse, dans environ 10 % des cas. Et dans certains rayons (alcoolalcool, parfumerie, textile, etc.), le taux de démarque inconnue peut atteindre les 10 %. On comprend mieux pourquoi le sujet préoccupe.
Et aujourd'hui, pour lutter contre le vol, la plupart des magasins sont équipés de systèmes antivol électroniques. Des systèmes composés de deux éléments :
- un portique antivol, aussi appelé antenne antivol ou portiqueportique de sécurité, placé à la sortie du magasin ;
- des tags antivol placés sur les produits.
Lorsqu'un client franchit le portique avec un article en poche dont le tag antivol n'a pas été désactivé ou détaché, le portique émet une alarme sonore et/ou visuelle qui alerte les employés.
Des technologies antivol différentes selon les applications
Il existe différentes technologies antivol.
Les tags antivol peuvent prendre la forme de lamelles ferromagnétiquesferromagnétiques destinées à vibrer lorsqu'elles pénètrent le champ de détection des portiques. On parle alors d'antivol acousto magnétique (AM). Un système apprécié des vendeurs de petits produits comme le maquillage ou les lunettes, car les étiquettes AM peuvent se satisfaire de toutes petites tailles. Mais aussi des pharmacies, car le métalmétal contenu dans les produits qu'elles vendent a tendance à rendre les antivols radio fréquence difficilement opérants. Le système est discret et efficace, mais un peu onéreux.
Dans le cas des antivols dits radio fréquence, le portique émet en permanence un signal à une fréquence comprise entre 1,75 et 10 MHz. Le plus souvent tout de même à 8,2 MHz. Mais ce signal reste suffisamment faible pour ne pas être détecté par la partie réceptrice du portique. Ici, les tags antivol sont constitués de bobinagesbobinages ou de circuits imprimés et jouent un rôle d'amplificateurs de signal. Ainsi lorsque l'un d'entre eux passe un portique, le signal devient assez puissant pour déclencher l’alarme. Cette technologie offre un bon rapport qualité/prix. Elle est notamment très appréciée des boutiques de prêt-à-porter. Notez toutefois que, pour bien fonctionner, le tag ne doit jamais être apposé directement sur un objet métallique.
Autre possibilité : avoir recours à un fil de métal magnétisable. Sa présence sera détectée par le champ magnétique généré par le portique. Cette technologie qualifiée d'antivol électromagnétique (EM) était très répandue dans les années 1980. Même si elle manque un peu d'efficacité, elle peut rester intéressante lorsque la discrétion de l'antivol est importante. On en trouve par exemple encore dans les bibliothèques.