Pourquoi la signature électronique va remplacer la signature physique

Vous l'utilisez sans même le savoir lorsque vous faites un paiement en le validant via un code livré par SMS. C'est la signature électronique. Depuis le début de la crise sanitairecrise sanitaire, elle est devenue indispensable pour limiter les déplacements et continuer à réaliser d'indispensables actes administratifs ou commerciaux. Il faut dire qu'avec le confinement, l'inertieinertie a entravé de nombreuses démarches, des signatures d'accords et de contrats. Les délais postaux allongés n'ont rien arrangé.

Alors que certains secteurs utilisaient déjà les signatures électroniques à distance (entre autres les assurances), en raison de la crise, cette pratique tend à s'accélérer et à se généraliser dans tous les domaines. Ainsi, les sociétés proposant des solutions de signature électronique ont vu brusquement leur base de clientèle bondir.

C'est notamment le cas de la start-up Signaturit. Elle a augmenté de 271 % depuis le début de la crise du Covid-19Covid-19 pour la seule période du 15 mars au 10 mai. Durant ce confinement, plus que pour le commerce et le domaine du juridique, la signature électronique s'est imposée dans des universunivers où on ne l'attendait pas vraiment. C'est en particulier le cas pour les directions des ressources humaines des entreprises pour lesquelles il a fallu continuer à gérer les formalités administratives des employés en télétravail.

La technologie biométrique utilisée par Signaturit permet d'assurer qu’une signature électronique est bien celle de son auteur. © Signaturit

Des éléments biométriques pour assurer l'authentification du signataire

Contrairement à une signature physiquephysique qui peut très bien être falsifiée, la signature électronique présente l'avantage de la sécurité. Une sécurité qui ne relève pas de l'artisanat, puisqu'elle est régie par un règlement européen assez strict : le Règlement eIDAS et notamment son article 26 concernant les exigences relatives à une signature électronique avancée. Il ne s'agit pas d'un simple scan de votre signature, mais d'un procédé technique permettant d'identifier le signataire de manière univoque et de garantir l'intégrité de l'acte. Cette signature vient valider l'ensemble d'un document et sert donc de paraphe pour chacune de ses pages, même si l'on ne se contente que de signer à la fin du document.

Si les prestataires de solutions sont nombreux, certains se distinguent par leur expérience utilisateur. C'est notamment le cas de la solution de Signaturit qui offre une expérience de signature intuitive, pratiquement similaire à celle d'une signature physique. Avec elle, après avoir pris connaissance du document, l'utilisateur va tracer sa signature physique avec le dispositif dont il dispose (souris, doigt, stylet...).

L'identification du signataire est ainsi possible grâce aux données biométriques relevées lors de la signature -- comme les points du tracé et leur position, la vitessevitesse d'exécution, l'accélération et la pressionpression exercée --, les documents sont chiffrés et horodatés permettant de garantir qu'ils ne seront pas modifiés à la suite de la signature. 

Outre la technologie biométrique, il est possible avec Signaturit de renforcer la sécurité du processus en ajoutant des options supplémentaires d'authentification du signataire (Code PIN envoyé par SMS ou authentification en temps réel d'une pièce d'identité).

En plus du respect des distanciations sociales en évitant la contaminationcontamination lors d'une signature directe en présentiel et l'aspect sécuritaire, la signature électronique a également un autre atout : celui de l'écologieécologie. Son utilisation aurait permis d'économiser 900 tonnes de CO₂ par les clients de la seule start-up Signaturit, soit 43 millions de pages en papier.