Face aux questionnements que soulève la transition énergétique, de nombreuses personnes se sont « challengées » sur leur façon de se déplacer. Les trajets du quotidien, entre le domicile et le travail, font partie des plus polluants. Sur ces petits itinéraires, le pari sera d’adopter une mobilité plus verte.
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On assiste à l'émergenceémergence d'un mode de transport multimodale. En particulier pour se déplacer en agglomération. Peut-être adoptez-vous déjà cette tendance qui consiste à utiliser de manière combinée plusieurs moyens de transports sur un même itinéraire comme le vélo et le train ou encore le bus et le métro. L'objectif ? Utiliser moins souvent le véhicule personnel tant pour des raisons pratiques, par exemple passer moins de temps dans les bouchons, être moins fatigué, qu'économiques.
Toutefois, il faut reconnaître qu'en zone rurale, c'est moins évident, mais pas impossible. C'est la présence ou non d'infrastructures appropriées ainsi que l'offre de services de transport adaptée ou non qui permettra de donner une impulsion encore plus forte à cette initiative.
La démocratisation de nouveaux transports urbains
Pour réduire les temps de trajet, ne plus être dépendant des horaires ou des aléas des compagnies de transport ou pour être tout simplement plus autonome, beaucoup de personnes se sont tournées vers de nouveaux engins individuels pour se déplacer en ville. En tête de liste sur le marché de la mobilité douce, le vélo électrique, les gyroroues et la trottinette, électrique, elle aussi.
Nous avions déjà évoqué les atouts qui font le succès de la trottinette électrique dans un précédent article. Elle fait partie de ce que l'on appelle les engins de déplacement personnel motorisé (EDPM) et sur une longue distance, elle assure un meilleur confort et beaucoup plus de stabilité que la mono-roue. Le vélo électrique, quant à lui, est plus cher et surtout, il requiert un espace de rangement plus conséquent, tant au domicile que sur le lieu de travail.
Quid de la réglementation ?
Ce mode de transport a fait l'objet de beaucoup de méfiance au départ puisque jugé accidentogène et souffrant d'un manque de règlementation concernant son utilisation. Depuis, les contours de la législation se sont renforcés et aujourd'hui, les interdits et les droits sont clairs pour tous :
- la circulation obligatoire sur les pistes cyclables, sur route dont la vitessevitesse maximale est fixée à 50km/h ou sur les aires piétonnes en limitant la vitesse à 6km/h ;
- la circulation interdite sur les trottoirs ;
- être couvert par une assurance responsabilité civile ;
- être âgé d'au moins 12 ans ;
- ne pas transporter d'autre personne.
Ainsi que d'autres règles générales qui s'appliquent aussi aux autres EDPM accessibles sur les sites de la Sécurité routière et du service public.
Comment trouver un modèle à un prix abordable sans sacrifier la qualité ?
Envie de participer vous aussi à un mode de déplacement plus durable ? Si la trottinette électrique semble convenir à vos besoins, il se peut que vous soyez surpris par la gamme de tarifs qui s'étend de 250 € à plus de 1 000 € pour les modèles les plus coûteux. Dans cette fourchette de prix assez large, difficile de faire un choix sans craindre de faire des concessions sur la qualité.
La première question à vous poser concerne l'usage que vous allez en faire. Occasionnel, quotidien, moyenne ou longue distance... Ce premier filtre aura pour effet d'éliminer de vos recherches les modèles les moins adaptés.
La seconde chose à faire pour gagner du temps dans vos recherches est de lire un comparatif pour trouver une trottinette électrique pas chère mais qui répond à vos critères de sélection : l'autonomie, le poids pour le transport, la maniabilité ou bien les types de pneus. En un coup d'œilœil, ces articles comparatifs permettent de voir les atouts et les points faibles des modèles les plus vendus sur le marché.
