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Sur internet, il existe au moins un milliard de sites. Et beaucoup plus encore de pages. C'est dire si la concurrence est forte lorsqu'il s'agit de se positionner dans les résultats affichés par les moteurs de recherche. D'autant que pour bénéficier d'une belle visibilité, il est impératif d'apparaître dans les tout premiers résultats, de Google notamment. C'est là qu'interviennent les méthodes dites de référencement naturel. De SEO (Search Engine Optimization) comme disent les initiés.
Avant 1998, la règle était simple : plus un mot-clé était utilisé à l'intérieur d'une page, plus la page avait de chance de ressortir en tête des résultats pour ce mot-clé. Les webmasters se sont alors lancés dans une course au « bourrage de mot-clés » au détriment de la qualité des sites. Puis GoogleGoogle a introduit un nouveau paramètre : celui de la notoriété. Dès lors, les robots du moteur de recherche se sont mis à parcourir les sites internet afin de recenser tous les liens qu'ils contiennent et d'évaluer ainsi leur notoriété.
Aujourd'hui, les critères de bon référencement naturel sur Google sont nombreux. On compte quelque 200 leviers qui peuvent être activés pour optimiser son site. Des leviers d'autant plus difficiles à actionner qu'ils sont en constante évolution. Notons toutefois que Google affiche désormais ses résultats en fonction de la pertinence d'un site eu égard à la recherche de l'internaute. Et pour juger de cette pertinence, le moteur de recherche s'appuie sur trois classes de critères : le contenu, les liens et l'expérience utilisateur.
Les pages qui apparaissent au-delà de la 4e position en première page de Google, le moteur de recherche le plus utilisé au monde, manquent de visibilité. Au-delà de la 6e position, les sites récoltent à peine plus de 5 % des clics. © Nathalie Mayer, Futura
Contenu, liens et expérience utilisateur
Les critères portant sur la qualité du contenu d'une page ont une importance particulière. Une fois la stratégie de mot-clés établie, il est recommandé de travailler notamment les urls, les balises -- qui servent à donner des informations sur la page --, les liens internes et plus globalement, le contenu même de la page. Celui-ci doit être pertinent et de qualité. Il doit aussi être bien structuré et hiérarchisé. Et si possible, régulièrement mis à jour. En gardant à l'esprit que multiplier les mots-clés ne suffit désormais plus. C'est l'ensemble du champ sémantique entourant une page qui est aujourd'hui analysé par Google.
Du côté des liens externes, c'est notamment la provenance de ces liens qui importe. Là encore, la qualité prime sur la quantité. En effet, plus ces liens viennent de sites eux-mêmes jugés de qualité par Google, plus le moteur de recherche accorde de la crédibilité à une page. L'ancre du lien -- comprenez les termes utilisés pour rediriger vers une page -- compte également.
L'expérience utilisateur enfin a longtemps été négligée par Google. Mais elle entre aujourd'hui pleinement dans les critères établis par le moteur de recherche. Voici donc quelques exemples d'éléments que les agences SEO prennent en compte : l'ergonomie du site, le parcours utilisateur, la vitessevitesse de chargement de la page ou encore l'architecture du site.
Concernant enfin les critères les plus récents, citons notamment le fait que Google privilégie les sites dits « responsives » ou adaptatifs. Des sites dont la consultation reste confortable, quel que soit le support : ordinateur ou smartphone notamment. Et depuis quelque temps même, Google commence à prendre prioritairement en compte la version mobile d'une page qui doit donc être tout particulièrement soignée. Le moteur de recherche privilégie aussi de plus en plus les résultats locaux géolocalisés. Les pages vidéo également et le SEO vocal. Bref, une fois de plus, tout ce qui apporte de la pertinence, de la qualité et du confort à l'internaute.