Valoriser le recyclage ou la réutilisation, adopter une meilleure gestion de l’énergie… Plusieurs actions sont mises en place dans les entreprises pour réduire l’empreinte carbone et avoir des comportements plus éco-responsables. Mais s’il y a bien un sujet qui mérite aussi beaucoup d’attention en raison de la production de nombreux déchets (évitables), c’est le parc informatique.
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Le matériel informatique, même s'il s’avère extrêmement utile dans de nombreux domaines d’activité, a le défaut de produire beaucoup de déchets. Les appareils numériques sont en effet très énergivores, de leur conception jusqu’à la fin de leur utilisation prématurée, sans oublier le transport. Les déchets informatiques que l’on nomme aussi « déchets d'équipements électriques et électroniques » (DEEE) concernent tous les appareils qui composent le parc informatique : les ordinateurs, les téléphones professionnels, les imprimantes, les câbles ou encore les écrans.
Chaque année dans le monde, ce sont des millions de tonnes de DEEE qui sont générés. En parallèle, les équipements professionnels mis en vente augmentent. À titre d’exemple, en 2019, 371 millions d’équipements ont été mis sur le marché en France (soit 354 392 tonnes) tandis que le taux de collecte global atteignait seulement 47,5 % selon l’Ademe.
Comment y remédier, à son échelle ?
Dans une démarche de sobriété numérique, des entreprises de toute taille se tournent vers des initiatives RSE pour amoindrir leur impact. Et cela passe notamment par l’achat de matériels et de logiciels dans une logique durable et, dans la mesure du possible, locale.
Des projets tels que hello RSE ont pour objectif de faciliter les échanges et de raccourcir les circuits entre les clients qui recherchent des produits numériques et les partenaires vendeurs qualifiées d’entreprises solidaires. Nous vous proposons d’en savoir plus en suivant ce lien et pourquoi pas, d'emboîter le pas d’une politique plus environnementale.
Plusieurs étapes constituent une meilleure appréciation des outils informatiques :
- Avant tout nouvel achat, se questionner sur la nécessité de procéder à un renouvellement du parc informatique en définissant les besoins réels et en évitant de se laisser tenter par les dernières nouveautés si celles-ci n’apportent pas de fonctionnalités spécifiques dans le cadre de l’activité. Vous n’avez peut-être pas besoin de remplacer cette tablette tactile encore en parfait état de marche… De plus, selon les besoins, les appareils reconditionnés pourraient à la fois vous faire faire des économies et vous permettre de combler vos exigences.
- Les réaffectations internes, comme le définit la mission interministérielle du Numérique écoresponsable, qui permettent aussi de réemployer les équipements en fin de vie mais qui peuvent servir pour d’autres tâches nécessitant moins de performance et de compétitivité.
- Et enfin, le recyclage des équipements et des composants (certains d’entre eux contiennent d’ailleurs des substances polluantes) qui est encouragé pour valoriser les outils qui ne sont plus en fonctionnement et non réparables.
Pour les entreprises, les enjeux sont environnementaux, sociétaux et économiques. Tout d’abord en participant à leur échelle à la protection de l’environnement, puis en adoptant un cycle de vie des appareils différent pour sensibiliser tous les collaborateurs à cette démarche. Enfin, ces achats alternatifs peuvent aussi réduire le montant des factures lorsqu’il s’agit de remplacer ou de compléter les équipements numériques d’une société.
Article rédigé en partenariat avec HelloRSE