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Des satellites de plus en plus nombreux et qui voient quantité de détails

Des satellites de plus en plus nombreux et qui voient quantité de détails

Juin 2005, le bouche à oreille d'Internet fonctionne et nous découvrons Google Earth, souvent guidés par nos enfants. Survoler gratuitement la terre comme un oiseau, plonger au coeur de la cité interdite, regarder notre maison d'en haut. Au cours des mois, les images satellites proposées s'affinent. On se réjouit et on prépare désormais les vacances devant l'ordinateur. Mais naissent également de nouvelles inquiétudes : de quand datent ces images, a-t-on le droit de nous observer de la sorte ?

© Wikipedia

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Désormais, des satellites d'observation avec une résolution allant de 5 mètres à 50 cm permettent de compter les voitures, les voiliers amarrés au port, les arbres des avenues, les prétendues « armes de destruction massive » et quelques têtes d'épingle apparaissent aussi. Même s'ils ne « photographient » qu'une toute petite partie de la terre chaque jour, ils peuvent être mobilisés et « pointer » sur un événement précis en cas de besoin (tsunami, cyclone Katrina, tremblement de terre...), nous abreuvant momentanément d'images aussi précises que récentes.

Notre ambivalence vis-à-vis de ces images tient aussi à leur utilisation ces dernières années pour nous « convaincre » des preuves de la fourberie de tel ou tel État voyou (Irak, Iran, Corée du Nord) à l'aide d'images « secrètes » mais divulguées au moment opportun.

D'autant qu'il y a beaucoup d'autres images prises d'en haut, à commencer par les photographies aériennes qui constituent la source des vues urbaines sous Google Earth ou Virtual Earth (de Microsoft). De même dans le Géoportail (www.geoportail.fr) français, ces ont des images aériennes à 50 cm de résolution qui sont proposées, et tout le monde en profite. Mais ici encore, on est bien loin du « temps réel ».