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Si GoogleGoogle peine à imposer ses tablettes, AmazonAmazon l'a pris de court avec sa tablette Kindle, un grand succès dès son lancement avec déjà environ 5 millions d'exemplaires vendus. Pour sa tablette, l'e-commerçant a détourné AndroidAndroid pour construire son propre écosystèmeécosystème dédié à l'achat et à la consommation mobilemobile.
Vendre du contenu. © Geralt - Domaine public
Contrairement aux liseuses Amazon de la gamme Kindle, la tablette Kindle Fire utilise un écran TFT de 7 pouces, moins adapté à la lecture mais permettant de profiter d’images et vidéos malgré une puissance réduite. © Courtney Boyd Myers CC
Amazon : le matériel à prix coûtant pour vendre le contenu
L'effort a été long. Depuis 2011, le géant du e-commerce adapte l'ensemble de ses boutiques à Android, dans l'espoir de concurrencer le Google Play StoreStore, qui concentre la quasi-totalité des revenus de la plateforme, hors publicité.
L'entreprise a ainsi créé des applications pour la librairie en ligne Kindle, la boutique de musique AmazonMP3 (dont les achats sont accessibles en streamingstreaming par le Cloud Player) et mis en place un magasin d'applications en concurrence frontale avec le Google Play Store, l'Amazon AppStore. Ce magasin d'applications propose des prix différents de la boutique de Google et des versions exclusives de certains jeux populaires comme Angry Birds. Toutes les offres citées sont directement attachées au compte Amazon de l'utilisateur, où sont centralisés à la fois ses commandes sur le site e-commerce et ses achats en ligne.
Une fois l'offre affûtée, Amazon a lancé sa propre tablette, la Kindle Fire, du nom de ses lecteurs e-bookse-books vendus à des millions d'exemplaires. L'entreprise compte ainsi étendre aux contenus multimédia la recette de son succès dans les e-books. Contrairement à un iPadiPad ou une tablette Android classique, les fonctions de production de contenu les plus simples sont évincées au profit d'un univers de consommation pur.
Il s'agit de vendre une tablette à prix coûtant, ici 200 dollars (contre 400 habituellement), pour amener ses boutiques en ligne dans chaque foyer. Les éventuelles pertes engendrées par la vente du matériel sont ainsi compensées par les revenus générés par les achats numériquesnumériques, seules les boutiques de l'entreprise étant permises.