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La véritable explosion de la téléphonie « cellulaire », ou « mobilemobile » a lieu avec l'avènement de la 2G dans les années 90. En Europe, le réseau prend la dénomination de GSM, pour Groupe Spécial MobileGroupe Spécial Mobile.
Il existe d'autres normes 2G à travers le monde, mais le GSM européen est celui qui connait le plus grand succès. Il y a plusieurs raisons à ce succès. Tout d'abord, il s'agit d'une norme européenne qui permet d'utiliser son téléphone dans tous les pays ayant adopté cette norme. Sur le plan technique, le réseau GSM est idéal pour les communications de type « voix » (téléphonie).
Morola d470 GSM télépphone mobile. © Digitalsignal - CC BY-SA 3.0
Le réseau étant commuté, les ressources ne sont allouées que pour la durée de la conversation, comme lors de l'utilisation de lignes téléphoniques fixes. Les clients peuvent soit acheter une carte prépayée, soit souscrire un abonnement. La norme GSM a ensuite été étendue pour prendre en charge de plus hauts débitsdébits et le transport de données en mode « paquetpaquet » par les extensions GPRSGPRS (General Packet Radio Services) puis EDGEEDGE (Enhanced Data ratesrates for GSM Evolution). Ces deux modes peuvent cohabiter avec le mode « voix commutée » du GSM et utilisent les mêmes antennes et les mêmes bandes de fréquence. On parle à cette époque de 2.5G5G pour le GPRS puis de 2.75G pour EDGE, pour indiquer que ce sont des normes entre la 2G et la 3G3G.
Le premier téléphone français GSM a été celui de la marque Alcatel. © Lerouxdnl, Wikipédia, CC by 2.5
Le GSM puis ses variantes rencontrent un succès que l'on peut qualifier de foudroyant puisqu'en quelques années, le nombre de lignes mobiles dépassent le nombre de lignes fixes. C'est le cas en France notamment, où l'on dénombre en 2001 pas moins de 35 millions d'abonnements mobiles contre 34 millions de lignes fixes. Que de chemin parcouru depuis les 60.000 clients du Radiocom 2000 !