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Une autre piste biométrique suivie est la reconnaissance faciale, ou reconnaissance du visage. Celle-ci a démarré avec des applications à deux dimensions. De nombreuses solutions sont apparues. Puis est venu le repérage d'un visage en trois dimensions.
L'application FacialX, du Français Zalix, est capable d'identifier un individu même si celui-ci se laisse pousser la barbe ou porteporte des lunettes. C'est via une telle reconnaissance du visage que les abonnés au zoo de Hanovre peuvent entrer sans avoir à montrer patte blanche. Si une telle technologie se démocratise, il sera aisé de l'inclure dans les PCPC étant donné la présence de caméras sur un grand nombre de ces appareils.
Le rêve des industriels de la reconnaissance faciale serait de pouvoir reconnaître un individu avançant dans une foule, mais les applications n'ont pas donné satisfaction. Ainsi, la police fédérale allemande a testé un système de reconnaissance faciale dans la gare de Mayence sur 200 volontaires et le résultat a été décevant : 30 % de réussite seulement ; celle-ci est même tombée à 20 % lorsque la luminositéluminosité était faible.
Repérer un visage en 3D
La nouveauté est le repérage d'un visage en trois dimensions. La première approche consistait à opérer une thermographie (mesure des différences de température sur le visage) mais elle s'est révélée trop coûteuse. Une approche plus récente et moins coûteuse consiste à envoyer une lumière invisible en forme de grillage sur le visage. La déformation des lignes qui en résulte renvoie la forme du visage. La société américaine Bioscrypt s'affirme comme le leader actuel du domaine.
D'autres pistes de biométriebiométrie sont suivies :
- la reconnaissance vocale, avec des sociétés telles que Nuance ou le Français Hotline ;
- la reconnaissance dynamique de signature, que poursuit une autre société du terroir, Grapho-Lock.