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La reconnaissance de l'irisiris est une des applications biométriques les plus performantes côté résultat. « Le nombre d'éléments d'informations que l'on recueille est beaucoup plus important que dans les empreintes digitalesempreintes digitales », explique Didier Guillerm, consultant en biométriebiométrie et responsable du site biometrie-online.net.
Pourtant, la gestion demeure peu pratique. Les premières applications nécessitaient de placer son œil devant un capteurcapteur optique. Lors de salons ou d'expositions, des applications plus discrètes ont été dévoilées dans lesquelles une personne traverse un couloir et se voit identifiée à la volée. « En démonstration, cela marche, indique Didier Guillerm, responsable du site biometrie-online.net. En revanche, je ne connais pas d'exemple de sociétés dans lesquelles une personne se promène et la porteporte s'ouvre devant elle. »
Reconnaissance de l'iris et brevets
La société américaine Iriscan a longtemps détenu en exclusivité le brevet lié à la reconnaissance de l'iris. Or, ce brevet était suffisamment bien ficelé pour amener n'importe quelle société qui opérait dans le domaine de la biométrie oculaire à verser des royalties à Iriscan.
Depuis 2006, ce brevet est toutefois tombé dans le domaine public, ce qui a permis l'apparition de nouvelles sociétés opérant dans la reconnaissance de l’iris. Evermedia, LG Electronics et Panasonic font partie des sociétés impliquées dans le domaine. Ces deux dernières vendent des systèmes de reconnaissance développés en partenariat avec la société britannique Aditech. La technologie demeure souvent trop coûteuse pour qu'elle puisse être déployée dans des appareils courants. Pourtant, au Japon, Oki a mis au point un système d'identification de l'iris adapté aux téléphones mobilesmobiles et qui fonctionne avec le capteur de l'appareil ainsi qu'avec un logiciellogiciel de reconnaissance : si l'appareil ne reconnaît pas son propriétaire, il se bloque.