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Etude sur la centrale du Blayais
Les centrales nucléairescentrales nucléaires doivent demander périodiquement aux autorités un renouvellement de leurs autorisations de rejet dans l'environnement. C'est dans le but de pouvoir mieux intervenir auprès des pouvoirs publics lors de la définition de ces nouvelles autorisations que la CLI du blayais et le conseil général de la Gironde ont demandé à la CRIIRAD une « Étude critique de l'évaluation de l'impact radioécologique du CPE du blayais ». Le fait que cette étude ait été confiée au laboratoire de la CRIIRAD par un organisme relevant du conseil général constitue une avancée considérable allant dans le sens d'une meilleure transparencetransparence.
Ce qui suit est basé sur le rapport de synthèse rédigé par la CRIIRAD (document de 10 pages ; le rapport complet comporte 120 pages). Cette étude se caractérise par un équilibre entre les remarques critiques et celles qui soulignent les progrès qui ont été accomplis. Il n'y a manifestement aucun parti pris, ce qui donne au contenu une bonne crédibilité. Les conclusions révèlent des insuffisances, mais rien de scandaleux. L'intérêt de ce travail est de soulever un ensemble de problèmes qui dépassent largement le cas de cette centrale particulière.
Dans le préambule du rapport de synthèse il est bien précisé que « la CRIIRAD n'a effectué dans le cadre de cette étude aucune mesure de radioactivité. Son travail a consisté à étudier la documentation officielle mise à disposition par EDF, afin d'identifier d'éventuelles lacunes et de proposer à la CLI des recommandations visant à améliorer les connaissances et l'information du public... ».