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Pourquoi prendre comme modèle le rat ? D'une part, parce qu'on en sait encore trop peu sur le fonctionnement du cerveaucerveau de l'Homme. D'autre part, le rat présente l'intérêt d'avoir un cerveau dont l'organisation et le fonctionnement sont parmi les plus proches de celui des grands singes, comparé aux autres animaux.
En atteste le nombre de découvertes sur les mécanismes de son cerveau qui ont été plus tard retrouvées chez l'Homme, ainsi que les médicaments et les thérapiesthérapies utilisées dans le cas de maladies neurodégénérativesmaladies neurodégénératives (comme la maladie de Parkinson), élaborés à partir de connaissances sur le cerveau du rat.
Le rat comme modèle
Tout en ayant un cerveau moins grand et moins complexe que celui de l'Homme, le rat est un animal hautement adaptatif dont le comportement est suffisamment bien compris pour être testé en robotiquerobotique. D'autre part, le rat est sans doute l'animal sur le cerveau duquel les chercheurs ont accumulé le plus grand nombre de mesures et de données expérimentales.
C'est donc un bon candidat pour une synthèse sur un robot et pour vérifier si ces mécanismes permettent bien au robotrobot d'avoir la même autonomieautonomie comportementale que les rongeursrongeurs.
Psikharpax, un projet pluridisciplinaire
Le Projet Psikharpax requiert donc une démarche interdisciplinaire et même pluridisciplinaire, puisque les personnes qui participent au projet ont à la fois des compétences en informatique et en robotique, et des connaissances en neurobiologie. Ce projet contribue ainsi au domaine des Sciences CognitivesSciences Cognitives, qui réunit l'ensemble des chercheurs de différentes disciplines visant à comprendre comment fonctionnent le cerveau et la pensée, chacun apportant sa propre méthode et ses concepts (neuroscience, intelligence artificielleintelligence artificielle, anthropologie, psychologie, linguistique, philosophie...).