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Géoportail ne mène plus Google Earth
Lors du match de 2006, force était de constater que, souvent, dès que l'on s'éloignait des grandes concentrations de population ou de la France métropolitaine, GéoportailGéoportail l'emportait haut la main face à Google EarthGoogle Earth.
Un exemple parlant : l'île de Beauté. Lorsqu'on souhaitait découvrir la ville de Bastia, et en particulier ses côtes, Google Earth nous fournissait une vue des plus sommaires. Les édifices apparaissaient sous formes de pâtés et les routes étaient indiscernables. Mais au fait que représentait cette tache floue apparaissant à quai ?
Que représentait cette tache floue qui apparaissait à quai ? © Google
Sur Géoportail, dès que nous visualisions la ville corse, nous nous sentions davantage en terrain connu. Si le niveau de zoom de Géoportail était inférieur à celui proposé par Google Earth, ce dernier ne nous apportait rien de plus étant donné son très modeste niveau de détail. Ainsi, les contours des cartes IGN étaient nets, les toiturestoitures des édifices y étaient bien visibles, le rendu de la houlehoule bien meilleur... et la masse sombre et énigmatique que l'on avait aperçue sur Google Earth était en fait un navire dont on pouvait enfin contempler tous les détails !
C'était donc Géoportail qui l'emportait.
En 2009, après que Google ait fait l'acquisition des photographiesphotographies aériennes de l'Institut Géographique National, le constat est radicalement différent.
En trois années, la situation s'est totalement renversée. Le géant Google Earth a ajouté les données de l'IGN à son catalogue gargantuesque, ce qui fait de ce dernier le service le plus complet et le plus abouti. Le cocorico d'hier laisserait-il place à un silence de mort chez les adeptes de Géoportail ? Pas si sûr...