Les deux premiers catoms fonctionnels réalisés par l'équipe de Seth Goldstein forment l'ébauche d'un Claytronics. © Carnegie Mellon University/Claytronics

Les deux premiers catoms fonctionnels réalisés par l'équipe de Seth Goldstein forment l'ébauche d'un Claytronics. © Carnegie Mellon University/Claytronics

Claytronics est le nom d'un projet de robotique de l'université Carnegie Mellon lancé en 2006. La dénomination est une contraction de clay, argile, et de electronics. L'idée est de réaliser des petits objets interactifs qui pourraient s'assembler, plus ou moins automatiquement, pour constituer de grandes structures transformables à volonté. C'est le concept de la réalité synthétique. Appelées catoms en anglais, ce qui pourrait devenir catomes en français, et par analogie au terme « atome », ces petites structures seraient de taille microscopique et réalisées grâce aux nanotechnologies.

Applications des résultats du projet Claytronics

En s'assemblant, par le biais de forces électrostatiques, et en interagissant, grâce à une petite puissance de calcul interne et à des informations venues de l'extérieur, ces catoms permettraient d'obtenir des objets aussi facilement modifiables qu'une image sur un écran.

Des objets pourraient être créés à partir d'un liquide ou d'une poudre et se modifier. Un téléphone aurait la possibilité de se transformer en un ordinateur, par exemple. La première famille d'applications évoquée par les chercheurs à l'origine du projet est la création d'avatars durant une conversation téléphonique.

Un projet en devenir

Les techniques de fabrication de ces catoms restent à inventer. Pour l'instant, ce sont des prototypes de taille macroscopique. Il faut également mettre au point des outils de programmation, qui doivent être tout à fait particuliers.

Champ lexical : catoms | réalité synthétique