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« Le carburant solaire », c'est la jolie formule qu'a choisi Al Weimer, professeur au département de génie chimique et biologique de l'Université du Colorado pour parler d'un hydrogène vert produit grâce à l'énergieénergie solaire. On appelle cette méthode l'approche « thermochimique » : elle permet de décomposer l'eau en hydrogène et en oxygène gazeux. Traditionnellement, cette décomposition est faite par électrolyseélectrolyse et demande de considérables dépenses énergétiques. Néanmoins, ce procédé permet de produire de l'hydrogènehydrogène en quantité, ce qui n'était, jusqu'à présent, pas le cas de la méthode thermochimique. Al Weimer et une équipe de chercheurs ont démontré dans un article publié dans la revue Joule qu'il était possible d'appliquer cette fameuse méthode sous des pressionspressions très élevées, en utilisant des matériaux à base d'aluminate de ferfer - à la fois abondant et peu coûteux. Leur trouvaille leur a permis de plus que doubler leur production d'hydrogène. Une découverte qui pourrait ouvrir la voie d'une production d’hydrogène plus vertueuse et commercialement viable, utile notamment dans le domaine des transports et de la sidérurgie.
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