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    Exit les fact-checkers (vérificateursvérificateurs de faits), bonjour les publications où toutes les informations vraies ou fausses se valent. Meta affirme, à nouveau, sa volonté de faire table rase du passé et prône désormais, tout comme Elon MuskElon Musk lors du rachat de TwitterTwitter, la liberté absolue d'expression. C'est un virage à 180° puisque dans les années 2010, Meta avait mis au point des intelligences artificielles (IAIA) capables d'identifier et d'anticiper la viralité des fausses informations. Un procédé qui fonctionnait plutôt bien et permettait de juguler la propagation des récits les plus farfelus. On parle même de 90 % d'efficacité. Une méthode qui avait finalement poussé les producteurs de ce type de contenus vers X, attirés par l'absence de modération.

    Débrayage total

    Or, selon les informations de The Platformer, Meta vient de désactiver ce système automatisé de détection des fake news. Si la firme ne s'est pas prononcée sur cette décision, un de ses porteporte-paroles avait déjà indiqué que les systèmes de sécurité de Meta avaient « injustement censuré » trop de contenus prédits comme étant susceptibles de violer les conditions d'utilisation. Depuis, ces verrousverrous sautent progressivement.

    Outre la suppression de cet outil ou des fact-checkers, il est désormais autorisé d'employer un langage déshumanisant sur la plateforme. Par exemple, il est tout à fait possible de désigner les femmes comme des « objets ou biens domestiques » ou de se déclarer raciste et fier de l'être.

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