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Les Pays-Bas peuvent s'enorgueillir d'un nouveau record : celui du plus long pont imprimé en 3D, qui vient d'être mis en service à Nimègue (près de la frontière allemande). Avec ses 29 mètres de long, il dépasse celui ouvert en 2019 à Shanghaï, qui ne mesure « que » 26,3 mètres. L'initiative s'inscrit dans le cadre d'une collaboration entre l'Université de technologie d'Eindhoven, très au point sur les matériaux et l'impression 3Dimpression 3D, le ministère néerlandais de l'Infrastructure et de la Gestion de l'eau et le designer Michiel van der Kley. Pour ce dernier, l'impression 3D permet de s'affranchir des formes traditionnelles. « La plupart des constructionsconstructions en bétonbéton sont réalisées à l'aide de moules. Ces moules sont non seulement coûteux, mais ils sont également en partie responsables d'une plus grande uniformisation », remarque le designer sur son site Internet.
Il a fallu une journée entière pour imprimer chacune des 30 pièces constitutives du pont. © Michiel van der Kley, viméo
Outre l'esthétique et la rapiditérapidité de construction, l'impression 3D se traduit aussi par une meilleure sécurité des travailleurs et une moindre utilisation de matièresmatières premières. En outre, des structures plus durables peuvent être réalisées pour un coût inférieur. D'autant plus que la gamme de matériaux ne cesse de s'élargir. En 2018, la ville d'Amsterdam a ainsi inauguré un pont en Inox imprimé en 3D de 12,5 mètres installé au-dessus d'un canal.
Le record de Nimègue devrait toutefois être battu d'ici trois ans. En France, la métropole du Grand Paris a accordé en 2020 la conception et la réalisation d'une passerellepasserelle de 40 mètres au groupement d'entreprises Freyssinet / Lavigne & Cheron ArchitectesArchitectes / Quadric / XtreeE / LafargeHolcim. Le pont, dont seul le tablier sera entièrement imprimé en 3D, devrait être inauguré pour les Jeux Olympiques de 2024.
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