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En mars dernier, Futura dressait le portrait du futur standard F5 de l'avion de combat Rafale. Il y a deux jours, sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute-Marne), Sébastien Lecornu, le ministre des Armées a signifié aux industriels que les premières commandes de l'avion de chasse venaient d'être passées. L'appareil devrait équiper l'Armée de l'airair et de l'espace, ainsi que l'aéronavale à l'horizon 2030. Comme nous le précisions, si d'apparence le Rafale n'évoluera pas spécialement, à l'intérieur du fuselagefuselage ce sera pourtant un tout nouvel avion. Il préfigurera ce que sera le futur Scaf, le système de combat aérien collaboratif européen.
Un avion ultra-connecté
Bardé d'électronique et d'un réseau de fibre optiquefibre optique, l'avion sera capable de gérer des quantités de données pour réaliser des missions collaboratives avec le sol et en l'air. L’armée indique que « pour faciliter les opérations de reconnaissance et de pénétration des défenses adverses », il sera précédé d'un drone furtif lui ouvrant la voie. Échangeant en permanence ses données avec le Rafale, cet ailier devrait être un dérivé du drone nEUROn développé par Dassault Aviation. L'avion fera également partie des Forces aériennes stratégiques (FAS) et portera le futur missilemissile nucléaire hypersonique ASN4G. Pour le ministre, ce sera une véritable révolution. Il la compare au passage du Mirage 2000 au Rafale.z
