au sommaire
Exposé au Airshow China, l'équivalent du salon du Bourget en Chine, le chasseur russe furtif de 5e génération Su57 se fait moquer sur les réseaux sociauxréseaux sociaux. Des clichés et vidéos pris à proximité de l'appareil montrent que sa finition est plutôt rustique, voire artisanale. Côté furtivité, il ne fait aucun doute que les nombreuses vis apparentes viennent la compromettre. Sous le bord d'attaque, on peut voir des éléments de carlingue mal ajustés et colmatés avec une sorte de masticmastic. De même, les panneaux de soute ne se rejoignent pas correctement. Les défauts sont grossiers au point que certains imaginent qu'il ne s'agit pas de la version opérationnelle, mais d'un prototype datant de plus dix ans.
Un prototype ?
Ce serait étonnant que la Russie expose un vieux modèle sur un salon d'envergure et prenne en plus le risque de laisser le public s'approcher de cet appareil mal fini. Hormis ces « détails » dévoilés, le Su57 qui a rejoint les forces aériennes russes en 2019, laissait déjà douter de sa furtivitéfurtivité depuis longtemps. L'un des gros freins à celle-ci reste la présence de ses tuyèrestuyères à poussée vectorielle d'ancienne génération, dont la signature doit apparaître comme flagrante par les systèmes de détection aériens. C'est peut-être pour ces raisons que l'Inde avait renoncé à commander cet appareil.
Vus de près, les défauts et la conception grossière sont flagrants. © Sugar_wsnbn
En revanche, ces tuyères sont certainement le gage d'une bonne manœuvrabilité. Dans tous les cas, force est de constater que le fleuron de l'aéronautique militaire russe, est loin de pouvoir concurrencer les capacités de son pendant américain F-35 ou encore le J-35 chinois. Reste son esthétisme plutôt réussi.
